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A quoi rime le dévoilement d'une armée robotique au lendemain des révélations de NY Times sur l'assassinat de Fakhrizadeh

Armée robotique iranienne de l'Iran( Fars)

Cette curieuse coïncidence qui a fait de la journée du 17 septembre une journée historique à la fois pour l’Iran et pour la France, ouvrant la porte d’entrée de l’Organisation de Coopération de Shanghai, au premier, et la porte de sortie de l’OTAN  à la seconde, une OTAN où le Gaulois, traité non pas en allié mais en membre de seconde zone, équivaut à une figurine, propre à grossir les rangs quand il s’agit de faire effet puis à jeter quand la poussière s’estompe,  l’entité sioniste l’a suivi avec crainte et anxiété, y voyant le sort qui pourrait lui être réservé dans un avenir pas trop lointain, maintenant que les États-Unis d’Amérique sont sortis vaincus de toutes les bataille militaires au Moyen-Orient, de l’Afghanistan à l’Irak en passant par le Yémen, la Syrie et le golfe Persique et que le B-52 et le F-35 ont perdu leur aura face aux drones missiles vedettes rapides de la Résistance qui  dominent les cieux et les eaux de la région et que, pire, bien conscientes de cette force inouïe, inclue au sein de l’axe de la Résistance, la Chine et la Russie ont fini par lui tendre la main, non pas  parce que l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Yémen ou encore le Liban sont riches en pétrole ou en gaz mais parce que l’axe dont ces pays font partis, sait comment se battre pour faire retourner les tendances, et faire prendre à son propre piège l’adversaire.

Et d’ajouter : «  Or dans le camp d’en face, l’Iran compte à ses côtés  « le Hezbollah,  une menace stratégique pour le front nord, doté d’une large gamme d'armes précises qui lui permettra de frapper durement voire fatalement Israël,  quel que soit l’ampleur la réponse défensive et offensive avancée de l'armée israélienne. A ceci s’ajoute l'arène palestinienne qui dépasse largement Gaza et compte non pas seulement la Cisjordanie mais encore la Palestine historique et qui comme l’a montré l’affaire de Gilboa n’attend qu’un déclic pour s’embraser contre Israël et ce déclic, pourrait être effectivement un face à face avec l’Iran.».

A regarder de plus près, les Iraniens ont tout fait pour pousser les États-Unis  hors de ce champ de bataille qui les implique eux et Israël. La première étape aura sans doute été la guerre des pétroliers amorcée en 2019 pour empêcher l’Iran d’exporter son pétrole et le contraindre un peu suivant le même schéma qu’au Liban, à capituler sous l’effet de la faim. Pour Américains et Israéliens, il était question de s’orienter toujours sous le seul d’une escalade ouverte et l’espace marin où les coups peuvent être portés sans être revendiqués cadraient à merveille avec cette logique. Sauf que l’attaque mortelle  contre le "Mercer Street" et la confusion qu’elle provoquée au sein de l’axe US/GB/Israël a fait échec à cette tactique.

Or le Mercer Street a été visé sur fond des semaines des tensions visant les troupes US en Irak et moins fréquemment en Syrie avec en toile de fond les alliés irakiens de l’Iran qui ont attaqué les bases US à Erbil et à Al  Anbar, et ont visé, en ce faisant le Mossad, et les réseaux de renseignement israéliens aux portes de l’Iran. Ces raids se poursuivent toujours, impliquant non seulement les alliés irakiens de l’Iran mais encore le CGRI lui-même dont le commandant en chef a même menacé de cibler l’aéroport de Harir. Il est clair qu’à ce rythme, le renseignement israélien ne pourra plus aller trop loin.

Et tout ceci alors même que la bataille de mois de mai, caractérisée par une tactique balistique  parfaitement inconnue à Gaza a contribué à bousculer définitivement ‘équilibre sécuritaire sur le front Sud et à mettre au grand jour les failles systémiques de la DCA israélienne, discréditant totalement le mythe de la supériorité aérienne d’Israël tout en faisant de ce dernier « cible favorite de missiles et de drones »

Alors « une audacieuse attaque militaire visant à détruire le programme nucléaire iranien » est-elle réellement possible ?  La réponse est claire sauf que l’entité sioniste, ne peut  s’y faire à moins de renoncer à sa mission historique, celle de la plus grande base US au cœur du Moyen-Orient, chargé de nourrir le bellicisme.

D’où ce retour quelque peu décalé par New York Times  sur l’assassinat du savant nucléaire en chef iranien, Fakhriadeh, le 27 novembre 2020 près de Téhéran par « un robo-tueur satellitaire » décrit comme tel :

« Le 27 novembre 2020, une mitrailleuse télécommandée spéciale d’un poids avoisinant une tonne, introduite en petites pièces en Iran via un réseau de contrebande et mise en place par des dissidents iraniens, est parvenue à cibler le convoi du général Fakhrizadeh à Absard, Damavand . L’engin disposait d’un correcteur à intelligence artificielle,  d’une technologie de reconnaissance faciale et d’un dispositif d’autodestruction. Cette sorte de drone terrestre tira quinze projectiles spéciaux (tungstène/uranium appauvri) de très haute vélocité (2500m/seconde) sur le véhicule blindé (une Nissan Maxima de couleur noire) d’une distance de 150 mètres avant de se faire exploser. Un mini drone décolla du dispositif peu de temps avant l’explosion et on ne sait rien de la mission qui lui incombait (probablement une prise de vue du site pour confirmation). 

Un scénario de science-fiction pour restaurer l’image d’un Israël totalement débordé défait en mer, et dans le ciel et exposés aux coups successifs de la Résistance ou un aveu implicite d’impuissance ? Les deux à la fois,  si on en conclut que pour s’infiltrer l’appareil sécuritaire iranien il faut faire appel à l’espace. Pour le reste, la bourde est évidente dans la mesure où le récit de NY Times est la reconnaissance d’un crime et la désignation de son auteur. A propos, l’Iran dévoilait lundi et à tout hasard son « armée robotique » dans les rangs de laquelle figurait un certain Nazir , un type de robot armé conçu en deux modèles de 4 roues et 6 roues avec la capacité de contrôle à distance. Ce robot  peut transporter une charge utile de 600 kg et de surcroît, embarquer deux lanceurs de missiles antiaériens ou de deux missiles antichars et sa portée est de 2 000 mètres. C’est propre  à faire des missions de reconnaissance et de combat. Et puis puisqu’il est fumigène, il se déguise… et puisqu’il utilise un moteur électrique, il est furtif..

Le « Nazir Missile Robot » est donc largement mieux que la mitrailleuse satellitaire sioniste dans la mesure où il ne tire pas que des balles avec une "vélocité impressionnante" mais des "missiles" et de plus il  dispose d'un fusil de précision de 7,62 mm, et toutes ces armes sont intégrées dans ce robot armé de manière à ce que l'utilisateur puisse sélectionner automatiquement une arme en fonction appropriée à la menace de l'ennemi et viser la cible en fonction. Nazir a une capacité de guidage radio et a une portée opérationnelle d'environ quatre kilomètres. 

C'est un robot qui opère aux niveaux opérationnels aérien et terrestre par surprise comme le veut la doctrine asymétrique. Ce système robotique est capable d'identifier des cibles à toute heure du jour et de la nuit en utilisant le système de détection optique. C'est merveilleux pour faire  face aux hélicoptères, aux véhicules blindés tactiques et à l'infanterie ennemie.

Vidéo: Nazir à l'oeuvre

Les militaires sionistes pourraient avoir à s’y faire un de ces quatre sur le front Sud ou sur le front Nord pour en apprécier les capacités… sans qu'il soit désassemblé puis rassemblé. Au fait de vrais alliés valent mille fois que tous les satellites du monde…Et ce ne sont pas les Russes et les Chinois qui le démentiront, eux qui comptent, après 10 ans de guerre syrienne, sur la Résistance pour changer la donne définitivement dans cette vaste bataille anti Empire qui entre dans sa dernière phase.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV