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4 bases du Mossad pulvérisées dans le Nord irakien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le CGRI a frappé les positions des terroristes dans le Nord irakien. ©Tasnim/Illustration

Le commandant adjoint de la base Hamzeh Seyyed al-Shohada a annoncé que quatre positions des groupuscules contre-révolutionnaires ont été frappées et détruites par munition intelligente, en réaction aux agissements desdits groupes à la frontière avec le Nord irakien.

« Les groupes contre-révolutionnaires ont été réorganisés dans le Nord irakien par des agences de renseignement des pays ennemis voire certains pays arabes », a déclaré ce lundi 20 septembre aux journalistes le commandant adjoint de la base Hamzeh Seyyed al-Shohada, le général Majid Arjmandfar.

Le haut gradé iranien a affirmé que ces pays cherchent à parvenir à leurs propres objectifs en utilisant ces groupes et à entraver le parcours de la RII. « Ces groupes contre-révolutionnaires s’étaient déployés à une courte distance de la ligne frontalière iranienne.

Nous avions averti [le gouvernement irakien ainsi que les responsables de la région autonome du Kurdistan irakien] qu’au moindre faux pas, ces groupes anti-iraniens recevraient une riposte cinglante ; et c’est ainsi que quatre positions des groupes contre-révolutionnaires viennent d’être détruites ».

Le commandant adjoint de la base Hamzeh Seyyed al-Shohada a affirmé que ces groupes devaient comprendre une bonne fois pour toutes notre message. 

« Comme annoncé précédemment ; tout territoire sur lequel se trouvent ces troupes est considéré terre ennemie et il est de notre devoir de passer à l'acte. Nous l’avons prouvé lors de la récente opération en frappant toutes leurs positions, leurs centres de commandement et leurs stocks d’armements ».

Selon l’agence de presse Tasnim, à la suite du sévère avertissement du commandant de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) au sujet de la présence d’éléments terroristes dans le nord de l’Irak, cette force avait frappé des bases et QG des terroristes dans cette région. Les positions des terroristes ont été visées en utilisant des drones d’assaut et kamikaze et l’artillerie intelligente à haute précision, précise la force terrestre du CGRI.

Il n’est caché à personne que les agissements des terroristes en Irak n’auraient jamais été possibles sans l’appui des Américains, ceux-là mêmes qui ont imposé plusieurs années d’occupations et de grosses pertes financières et humaines dans le cadre de leur soi-disant mission internationale de la lutte contre le terrorisme. Ceci étant dit, plus d’un analyste se demandent si les États-Unis envisagent vraiment de retirer leurs forces d’Irak avant la fin de l’année 2021, ou s'ils y continueront leur présence sous une nouvelle couverture.

L’analyste politique irakien Iyad al-Anaz a déclaré à l’agence de presse Sputnik que lors de leur dernière rencontre, la partie américaine, représentée par des commandants militaires présents en Irak ont conclue avec des politiques et sécuritaires irakiens que le niveau de commandement des forces de la coalition se réduise, du grade militaire de commandant de division à un commandement de brigade, sans entrer dans les détails sur l’interaction avec les forces américaines qui devraient quitter l’Irak avant le 20 septembre 2021.

C’est le signe que le gouvernement américain a bel et bien une approche constante pour rester en Irak et n’en jamais sortir complètement, ajoute l’analyste irakien dans son interview à Sputnik.

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De même, le parlementaire irakien Abdelqader al-Nayel a affirmé que la déclaration américaine sur le retrait des forces états-uniennes d’Irak est une ruse. « Les États-Unis vont juste réduire leurs forces et se borner à une présence de commandos, pour réduire leurs dépenses », estime le membre du bloc parlementaire Al-Missaq al-Watani.

Il a également fait allusion au contrat de projet ferroviaire signé entre Bagdad et Téhéran, un projet en rapport avec le contrat stratégique sino-iranien, reliant le port iranien de Bandar Imam Khomeini au port syrien de Lattaquié.

« L’Irak est devenu à l’heure qu’il est la scène de confrontation avec la Chine et le retrait d’Irak serait la dernière chose à laquelle penseraient les Américains », a-t-il ajouté.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV