Suite à la nouvelle arrestation de quatre des six prisonniers palestiniens qui se sont évadés de la prison de Gilboa, les médias et les responsables israéliens tentent d’accuser les Palestiniens vivant dans les territoires de 1948 d’avoir remis les quatre prisonniers au régime sioniste, dans un complot calculé destiné à semer la division entre les Palestiniens des territoires de 1948 et les autres Palestiniens vivant en Palestine.
Mais les mouvements palestiniens « Hamas » et « Jihad islamique », au nom de la Résistance palestinienne, ont déjoué avec vigilance ce complot en envoyant des messages d’unité, appréciant le soutien constant des Palestiniens vivant dans les territoires de 1948.
Action multiforme de la Résistance
Dans un deuxième temps, la Résistance a menacé les sionistes des conséquences de leurs éventuels actes de violence en annonçant la poursuite du statut juridique des prisonniers susmentionnés auprès des instances internationales, une chose dont ont peur les sionistes ; ils essaient constamment de ne jamais comparaître devant les instances juridiques de la communauté internationale.
Et la quatrième étape était de résister à la guerre psychologique sioniste.
Les sionistes ont toujours à leur ordre du jour une exploitation à plusieurs niveaux des événements : une fois les événements sur le terrain terminés, ils passent à l’acte suivant qui consiste à orienter l’opinion publique et la guerre psychologique. En plus de chercher à remonter le moral au sein de la communauté, ils tentent de porter des coups importants à l’opinion publique palestinienne.
Pourquoi les sionistes ont-ils visé les Palestiniens vivant dans les territoires occupés de 1948 ?
Lors de la bataille de « l’Épée de Qods », les Palestiniens vivant dans les territoires occupés de 1948, soudés et unis à l’ensemble du peuple palestinien, sont descendus dans la rue, mettant l’ennemi sioniste dans une position difficile à l’intérieur des territoires de 1948.
Les manifestations populaires se sont poursuivies 24 heures sur 24 dans toutes les villes à peuplement palestinien des territoires occupés de 1948 jusqu’à la fin de la bataille de « l’Épée de Qods ».
Le ministre israélien de la Guerre, Benny Gantz a été contraint d’appeler quatre bataillons de gardes à la frontière, de la Cisjordanie à la région de Lod pour contrôler les manifestations.
Le nombre exact de martyrs palestiniens n’a pas été précisé, mais les Palestiniens vivant dans les territoires occupés de 1948, en plus des martyrs qui se sont sacrifiés à la Palestine pendant la bataille de « l’Épée de Qods », ont également encouru des coûts matériels et de graves pressions sociales pendant et après la bataille.