TV

Ordre de bataille anti-US lancé sur la rive est de l'Euphrate, la Résistance est-syrienne passe à l'acte

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les silos sous-terrains de missiles en Syrie attendent un premier déclic/Sabereen New

Depuis la première grande opération anti-US de la Résistance est-syrienne, marquée pendant la première semaine de juillet par une quintuple attaque aux roquettes et aux drones ciblant les bases illégales US à Connoco et à la Omar où les Yankees détournent le pétrole syrien sur le dos des millions de Syriens ciblés par la Loi César, un mois et une semaine est passé et il semblerait que ce délai a bien servi l’occupation à mettre à profit ses nouvelles bases « jordaniennes » pour se refaire une santé : en effet depuis l’annonce du redéploiement des forces US dans le Nord du royaume à la faveur d’un bail de 15 ans que Abdellah II a concédé aux Yankees moyennant son honneur et 800 millions de dollars à verser chaque année sur son compte, il était clair que l’un des objectifs US consiste à « harceler » la Résistance. Non pas directement, puisqu’il est loin le temps où les Américains envoyaient leurs F-15 et leurs F-16 bombarder Abou Kamal et Qaëm, mais par procuration. 

 Le 17 août, des terroristes de Daech, alias supplétifs de l’US Army, ont attaqué le quartier général de la Résistance dans la banlieue de la ville frontalière d’Abou Kamal dans l’est de la province de Deir ez-Zor, déclenchant des heurts contre la brigade des Hashemiyoune à l’entrée de la ville d’Al-Salehiya, à l’ouest de la ville. Les heurts ont duré une heure, les agents US en ont eu pour leur grade avant de prendre la poudre d’escampette et se replier dans le désert. Un bilan de 20 blessés cotés de la Résistance et des morts côtés des terroristes qui à l’heure qu’il est sont sur le point de panser leurs plaies à al-Tanf, cette autre base illégale US près de la Jordanie où les Américains forment et élèvent des terroristes en herbe. 

La brigade des Hashemiyoune est d’origine syrienne et composée en majorité des habitants de la province de Deir ez-Zor et les principales zones de leur installation se trouvent dans les villes d’Al-Mayadin et d’Abou Kamal et sur la rive sud de l’Euphrate. Ce sont des jeunes des tribus, les mêmes qui ont mené des opérations anti US du début de juillet et que les unités héliportées US ont tenté de démanteler sans succès puisque leur combativité le dispute à leur détermination pour mettre à la porte de la Syrie les Yankees, qui occupent depuis 2016 non seulement les champs pétroliers de la région, mais encore qu’ils vident leurs stocks de nourritures avant des les emporter en Irak à bord des dizaines de convois par mois. 

D’ailleurs des sources locales dans la banlieue d’Al-Arabiya ont déclaré au correspondant de SANA que les forces d’occupation américaines avaient transporté 42 véhicules, dont des pétroliers transportant du pétrole volé en Syrie, vers l’Irak par le passage illégal d’Al-Waleed. Or ce détournement de richesse syrienne reste de moins en moins sans réponse. Les convois « pétroliers » US étant escortés par les FDS, c’est à eux que s’en prennent de plus en plus les gens des tribus. Ainsi, un certain nombre des paramilitaires des Forces démocratiques syriennes (FDS), ont été tués et blessés ce mercredi au cours d’une attaque visant le convoi précité dans la banlieue de Deir ez-Zor. Cantonnés dans la banlieue est de Deir ez-Zor, les forces tribales ou les Résistants est-syriens ont ouvert le feu sur un repaire des FDS dans la ville d’Al-Kashkiya hier matin, tuant et blessant des agents des Américains. Dans le même temps, ces convois de pétrole volé ne font pas un trajet facile. Les habitants du village d’Abou Ghadir, dans la banlieue nord-est de Hassaké, ont fait face à la cargaison précitée, et ce genre de face-à-face est régulier. Mais voici que les choses ont changé depuis peu et que cette débandade US en Afghanistan tend à pousser à une force de résistance plus intensive, moins espacée sur la rive est de l’Euphrate surtout que les bases US dans le nord de la Jordanie semblent avoir commencé à renforcer le site d’al-Tanf. Que faire pour en finir une bonne fois pour toutes avec l’Amérique en Syrie ? 

La réponse vient de Nasrallah. Dans un discours prononcé le 18 août à l’occasion des célébrations de l’Achoura, le secrétaire général du Hezbollah a affirmé : « L’excuse américaine pour rester dans le nord de la Syrie est d’aider à combattre Daech ce qui est une fausse affirmation ». L’État et l’armée syriens savent bien comment faire pour mettre un terme au phénomène de Daech et n’ont pas besoin de l’aide des États-Unis. Les forces américaines renforcent Daech et aident les terroristes à se déplacer d’une région à l’autre. Les forces américaines doivent quitter « l’est de l’Euphrate ». Leur but est de voler le pétrole syrien. « Le sort des occupants américains en Syrie est de quitter le pays pour que cette terre et son pétrole puissent retourner en Syrie. »

Lire aussi :  Comment la bourde US a ouvert la voix aux frappes au drones massifs anti-Israël ?

C’est clair, net et sans appel : au moment où le Liban s’apprête à recevoir le pétrole iranien, quitte à déclencher la réaction hostile de l’axe US/Israël, l’est de l’Euphrate peut à tout instant devenir un enfer pour l’occupant. Les attaques aux drones et aux missiles contre les sites de détournement du pétrole à al-Omar et à Connoco risquent à tout instant de se transformer en de véritables brasiers. Et al-Tanf n’échappera pas non plus à, ce sort. Et quel sera le modus operandi pour cet ultime face-à-face ? Les informations en provenance de l’est de l’Euphrate devront bien inquiéter l’oncle Sam

Middel East Eyes dit :

"L’armée syrienne et ses alliés de la Résistance seraient sur le point de créer un vaste réseau sous terrain propre à relier les QG d’opérations en Syrie est au centre de la Syrie. Palmyre serait une place de choix. La brigade Fatemiyoun et le mouvement al-Nujaba d’Irak ont commencé à creuser des tunnels reliant leur siège et leurs postes dans la ville de Palmyre, au centre du désert syrien puisque c’est là que tout devrait commencer. Cette opération consiste également à renforcer la protection des quartiers généraux et des entrepôts évidemment puisque le jour J tout le territoire syrien se transformerait en lance-roquette balistique. Une expérience préliminaire en ce sens a été menée en mai à Gaza quand les réseaux sous terrains se sont transformés en de véritables clips à missiles, privant Israël et son armée de l’air de toute initiative.

Plus d’un expert se demande si oui ou non la Jordanie qui a si naïvement prêté son territoire aux troupes US saurait s’en sortir d’une telle bataille. Au fait, les États-Unis chercheraient à utiliser le royaume à titre d’airbag à défaut d’une DCA antimissile efficace qui n’existe ni en Israël ni dans les bases US dans la région. Mais si le “métro de Gaza” est parvenu en 11 jours à mettre au pas Israël, le “métro de la Syrie ‘parviendra non seulement à vaincre Israël, mais aussi l’armée de l’air US. Sauf que la victime collatérale de cette histoire sera le royaume hachémite. Mais les Jordaniens accepteront-ils de devenir des chairs à canon pro-US pro-Israël ? C’est ce qu’on verra dans les semaines à venir’. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV