« Si les mercenaires à la solde du gouvernement démissionnaire n’acceptent pas le plan du leader d’Ansarallah pour Maarib, les forces de l’armée partiront vers cette province », a déclaré le gouverneur de Maarib au sein du gouvernement de Salut national dont le siège est à Sanaa.
Ali Taïman a souligné que le gouvernement de Salut national était prêt à s’asseoir à la table du dialogue avec le gouverneur provincial Sultan al-Arada, pour examiner le plan de cessez-le-feu à Maarib.
« Nos forces armées sont actuellement déployées près de la ville de Maarib et elles ont déjà pris le contrôle de 85% de la province », a déclaré Ali Taïman à la chaîne d’information Al-Mayadeen.
Lire aussi: Mission des forces spéciales british à Mahra?
Et d’ajouter : « Les forces de l’armée sont à environ 7 kilomètres de Maarib et nous avons accepté le plan d’Abdel Malek al-Houthi pour une trêve, bien que les mercenaires aient bombardé les femmes et les enfants. »
Le responsable yéménite a rappelé que le gouvernement de Salut national était pour le rétablissement de la paix et l’arrêt des conflits. « Le plan proposé par al-Houthi est équitable, car il considère les habitants de Maarib comme étant les vrais propriétaires de pouvoir et de ressources de cette province... Nous avons mis en avant le plan du cessez-le-feu en étant en position de force et nous espérons que les mercenaires opérant à Maarib examineront le plan d’al-Houthi et qu’ils le mettront en application le plus rapidement possible s’ils souhaitent vraiment prévenir la destruction de Maarib », a-t-il expliqué, ajoutant qu’aucun plan de ce genre n’avait été avancé depuis 40 ans.
Lire aussi : Contre-attaque éclair d'Ansarallah... les USA en ont le souffle coupé
Le gouverneur de Maarib a averti qu’au cas où les mercenaires n’accepteraient pas le plan du leader d’Ansarallah, l’armée et les Comités populaires partiraient pour libérer le reste de cette province.
Le leader d’Ansarallah a récemment présenté un plan en neuf points pour Maarib qui propose la fin des hostilités et le début d’une campagne militaire contre les terroristes de Daech et d’al-Qaïda.
Par ailleurs, le chef de la délégation de négociateurs, envoyée par le gouvernement de Salut national, a déclaré dans un tweet que les États-Unis empêchaient la réalisation d’une solution politique au Yémen.
« L’ingérence des États-Unis au Yémen a entraîné la violation de la souveraineté nationale du pays via une agression cruelle et l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont été chargés de l’accomplir », écrit Mohammed Abdel Salam.
« Les États-Unis ont imposé un blocus rigoureux au peuple yéménite qui affecte sérieusement son quotidien », a-t-il indiqué.
Lire aussi: Les officiers américains ont perdu al-Bayda et reculent déjà à Shebwa
Mohammed Abdel Salam a ensuite réitéré que les États-Unis projetaient d’activer al-Qaïda et Daech au Yémen.