Qu’Israël se précipite quatre fois au Conseil de sécurité de l’ONU en moins de dix jours, se lamentant d'une attaque supposée iranienne contre l'un de ses navires en mer d'Oman, qu'il y ajoute ensuite des tirs de missiles du Hezbollah et de la Résistance palestinienne qu'il vient de subir en pleine figure en Galilée, et que partant, l'axe anglo-saxon n'ose plus, en dépit de ses promesses de vengeance, lever le petit doigt dans les eaux de la région, ayant évidemment en tête les images de l'abordage de "Steno Impero" par un commando iranien en 2019, cela prouve que l'axe de la Résistance ne bluffe pas et qu'il y a réellement quelque chose de changé dans le rapport de force au Moyen-Orient. Car la létalité US/GB est restée intacte et on la voit à travers cette scandaleuse campagne de bombardement à B-52 et à F-18 que Biden mène en ce moment même contre l'Afghanistan, mais ce qui n'existe plus, c'est la "volonté" et, disons-le, le courage d'en user contre les Résistants".
Signe des temps, alors que le samedi 7 août le CentCom présentait au Conseil de sécurité un casier à charge fabriqué de toute pièce, à l'appui de clichés et de morceaux de métaux collectés par ci par là contre l'Iran, en affirmant que ce sont les "restes des "Shahed iraniens" lancés contre "Mercer Street" et que le Britannique Dominique Rob menaçait l'Iran de "riposte militaire", l'axe anglo-saxon vient de faire ce lundi un étrange virage, annonçant envoyer des forces spéciales au Yémen "capturer l'équipe qui a envoyé les UAV mortels ce 29 juillet contre le navire israélien!"
A ce stade, il y a déjà une première reculade : d'une riposte à coup de navires et de destroyers comme HMS Defender ou Queen Elizabeth, le couple Biden-Elizabeth est passé à une opération d'intervention rapide, épisode Steno Impero et USS Puller obligeant. Mais Reuters précise : « En effet, ce sont les Houthis soutenus par l'Iran qui ont commis l'atrocité à la demande de Téhéran et le général Sir Nick Carter, chef des forces armées britanniques, a appelé à des représailles pour venger la mort d'Adrian Underwood, un ancien soldat britannique travaillant pour la société britannique Ambrey, et son capitaine roumain. En termes de "punir les atrocités", le général dont le pays aurait largué pas moins de 8000 bombes en six ans de guerre contre les Yéménites, n'a rien à apprendre n'empêche que cette accusation anti houthi replace carrément le contexte d'une confrontation US-GB-Israël/Iran du golfe Persique en mer Rouge, suivant ce constat qui a poussé au mois de janvier le commandant en chef du CentCom à retirer ses troupes du golfe Persique à les redéployer sur la côte ouest saoudienne puisque "les marines ne sauraient jamais échapper au CGRI en cas de guerre dans le Golfe".
Toujours selon Reuters, à l'aéroport d'al-Ghaydah à Mahra, ces soldats de SAS auraient recours à "des agents locaux", subventionnés par le ministère des Affaires étrangères britanniques-entendez des espions-, qui ont une connaissance de la région pour aider à """chasser""" les forces armées d’Ansarallah. L'équipe comprend également une unité spécialisée en guerre électronique pour écouter et espionner les communications." Car "l'opération anti "Mercer Street" a été d'une complexité inouïe, Téhéran ayant fourni aux éléments d’Ansarallah le drone à longue portée, et que le drone a été lancé depuis l'est du Yémen et dirigé par GPS vers le cargo israélien avant qu'un opérateur n'en prenne le contrôle pendant le dernier kilomètre restant, dirigeant la fusée via une caméra vers le pont du navire. L'attaque s'est produite le 30 juillet, à quelque 152 milles marins au nord-est du port omanais de Duqm."
Un second niveau de l'analyse se dégage : depuis la publication des "preuves du CentCom" en faveur d'une implication iranienne dans cette attaque, le camp US/Israël/GB n'a cessé de changer de version, signe qu'une semaine après le coup, leurs experts aérospatiaux n'ont rien compris à son modus operandi : ainsi, après avoir parlé de trois attaques de drones de suite en un jour, ils ont évoqué deux attaques de drone en deux jours pour souligner à partir de ce lundi que le fatal drone, un Shahed 136, sorte de drone à sens unique, situé entre drone kamikaze et missile de croisière, avait été manié par les opérateurs yéménites bénéficiant à moitié du guidage à GPS et à moitié de pilotage humain!
Cela intervient alors qu'il s'agit d'une province dans le sud du Yémen qui abrite pour l'heure des centaines de terroristes daechistes et qaidistes ayant fui les foudres d'Ansarallah à al-Bayda.
Le énième plan B US/GB contre Ansarallah depuis six ans qu'ils le combattent se décante et il aurait visiblement un volet iranien : tout en cherchant à bloquer l'avancée terrestre d'Ansarallah en envoyant au front de Maarib et d'al-Bayda de nouveaux contingents terroristes, le duo Biden-Elizabeth chercherait sous prétexte à avoir à dénicher "l'équipe choque houthie" à l'origine de l'attaque, à lancer une forte probable riposte navale contre la flotte iranienne en mer Rouge, les Yankees ayant été planté sur les îles occupées du sud du Yémen, soit quelque part entre la mer Rouge, l’océan Indien et la mer d'Oman. D'ailleurs ce fut dans cette même zone que le navire logistique Saviz du CGRI a été attaqué par les mines israéliennes il y a quelques semaines à l'aide de Ben Salmane et Ben Zayed. Sa Majesté et Biden iront frapper "mortellement" les navires iraniens dans les heures à venir? Probable, bien que le dégonflage des guerriers "ROSBIFS".
Mais qu'y a-t-il de changé cette fois? C'est clair : la guerre étant désormais ouverte, les navires britanniques devraient attendre la riposte.
Vidéo : le tir de torpille Hoot
Il y a peu, le Queen Elizabeth se faisait voir en mer Rouge non loin du détroit de Bab el Mandeb. Et on dit qu'Ansarallah le surveillait de très près. Le coup de bluff d'une opération spéciale supposée british visant à " capturer" ces combattants que sont les Houthis, faisant rire, une frappe anti-navire iranienne pourrait au contraire se solder par une riposte à torpille. Et Dieu sait qu'il en a de très très bonnes dans l'arsenal de la Résistance : une torpille hypervéloce du nom de Hoot par exemple, redoutable engin d'une tonne, qui peut atteindre une vitesse de 360 km/h, la plus rapide torpille au monde, grâce à un phénomène de supercavitation. Elle a été testée avec succès en 2006 par le CGRI dans le détroit d'Hormuz et meurt d'envie de recevoir son baptême de feu à Bab el-Mandeb. Et puisque les Britishes et les Yankees cherchent en ce moment en terre les Houthis, qu'ils y ajoutent des unités marines. Avec un golfe d'Aden et une mer Rouge bourrés de mines, de torpilles et de sous-marins, ils en ont besoin.