Selon le commandant en chef de la marine du CGRI, le niveau de sécurité dans le golfe Persique et le détroit d'Hormuz est optimum.
L’amiral Tangsiri, le commandant en chef de la marine du CGRI a déclaré : « La sécurité totale est établie dans toutes les frontières maritimes du golfe Persique et du détroit d'Hormuz. Nous sommes même prêts à défendre la sécurité du pays dans les eaux libres lointaines. »
L’amiral Tangsiri a également souligné : « Dans la zone stratégique du détroit d'Hormuz, le système de contrôle de piste a été mis en place. Tout navire qui entre ou sort de la zone est totalement contrôlé par des services de renseignement intelligents. »
Il a poursuivi : « L'ennemi sait bien que tous ses mouvements sont surveillés et que toute agression même par inadvertance recevra un avertissement sérieux. »
Le commandant en chef de la marine du CGRI a également ajouté : « Je dois rappeler que c’est aux pays musulmans du golfe Persique d’assurer sa sécurité. Le golfe Persique, est notre maison et il n'y a aucune place pour les étrangers. Nous et nos frères musulmans sommes fortement capables d’assurer la sécurité de la région, il n'y a pas besoin de la présence des étrangers dans les eaux azur du golfe Persique. »
L'amiral Tangsiri a rappelé : « C'est avec sérieux et avec notre esprit de révolutionnaire que nous assurons les intérêts de la Révolution islamique et la sécurité des frontières de notre pays, nous nous montrerons toujours fermes en ce qui concerne nos intérêts et cela jusqu’à notre dernier souffle. »
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Les propos du commandant en chef des forces navales du CGRI font écho aux menaces du ministre sioniste de la Guerre, comme quoi Israël attaquerait l'Iran. Mais est-ce une promenade de santé que de s'attaquer à l'Iran? Le MAE de sa Majesté Dominique Rob a bluffé même ce jeudi en disant que la « porte de la diplomatie avec l'Iran n'est qu’à moitié ouverte ». Mais Londres n'irait jamais prendre le risque d'un second Steno Impero, surtout que le golfe Persique, la mer d'Oman et une bonne partie de l'océan Indien sont sous surveillance iranienne et de la meilleure des manières.
Après la victoire de la Révolution islamique, la DCA de notre pays, couvrant 3 600 points a montré son omniprésence et son efficacité contre les objets volants hostiles ainsi que l’amélioration de son trafic aérien et de son niveau de renseignement transrégional. L'un des outils permettant ce niveau de surveillance est les radars, que l'industrie de la défense de notre pays a conçus et produits massivement.
Les radars transhorizon (OTH) sont les radars les plus récents conçus pour détecter des cibles et des objets volants situés à longues distances. En ce qui concerne leur fonctionnement, les radars utilisent les reflets des ondes HF (à haute fréquence) vers la couche d'ionosphère de l'atmosphère qui se situe à une altitude de 85 km à 600 km, après avoir touché cette couche atmosphérique, les ondes retournent vers le sol. Les radars sont très efficaces et sont capables de couvrir une large surface.
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Les radars transhorizon ou cosmique sont principalement destinés à l'observation de régions éloignées ; Leur puissance d'observation minimale est estimée à 500 km et leur puissance d'observation maximale à 4 000 km. Au niveau de la structure, ces radars sont constitués d’un réseau d'antennes émettrices et réceptrices fixe, incapable d’être transporté. En plus de leur fonction militaire, ces radars sont également utilisés dans la section d'alerte précoce des systèmes de missiles balistiques et de croisière, ils sont également utilisés dans des domaines civils tels que l'océanographie et le contrôle du trafic maritime.
Les radars cosmiques sont moins complexes en termes de matériel que les radars à plus haute fréquence. Mais ils sont plus complexes en raison des différences de logiciel ainsi que de la façon dont les informations reçues sont traitées. L'avantage de ce type de radar pour ses pays utilisateurs, c’est qu’il leur donne la possibilité de surveiller les agissements des pays qui les entourent.
Selon l'ancien commandant en chef de la base de défense aérienne Khatam al-Anbiya, le général de brigade Farzad Esmaïli, qui a annoncé l'installation de ce radar d'une portée de 2 500 à 3 000 kilomètres il y a 8 ans, le radar Sepehr nous donne la capacité de surveiller l'ennemi. Avec une portée de plus de 2 500 kilomètres, nous pouvons avoir une sorte de défense en profondeur et protéger le ciel du pays des menaces.
Selon certaines analystes, le radar aurait été déployé en nombre suffisant dans différentes zones pour surveiller les éventuels agissements des ennemis.
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