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Une DCA russe à "protéger" Syrie, Sud Liban et Gaza?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
En réponse aux attaques israéliennes contre la Syrie, la Russie peut noyer les défenses aériennes israéliennes et le refaire aussi en cas d'attaque israélienne contre le Liban, Gaza et évidemment l'Iran ( Avia)

Et la Russie, où se place-t-elle très exactement dans l'affaire de Mercer Street? Pour les analystes politiques qui ont suivi de près la tonitruante présence de la marine iranienne à Saint-Pétersbourg fin juillet où la première flotte iranienne , 77e flotte à avoir fait le tour du monde, et sans escale, ayant traversé l'Atlantique et la Manche avant d'arriver au golfe de Finlande, la réponse ne fait pas de doute. La perspective d'un approfondissement substantiel des coopérations navales entre l'Iran et la Russie dont les marines comptent plusieurs exercices conjoints, et partagent outre des intérêts communs la tache de sécurise les voies maritimes à l'effet de lutter contre les sanctions US et on pense évidemment à la Syrie où les navires russes *escortent régulièrement les pétroliers iraniens, la réponse ne fait pas de doute. 

En réaction aux récentes menaces d'Israël et des pays occidentaux contre l'Iran dans l'affaire de "Mercer Street", le premier représentant permanent adjoint de la Russie auprès des Nations unies a dénoncé une masse d'"informations  contradictoires et basées sur des spéculations" qui ne prouvent rien du tout.  « La Russie estime qu'il est nécessaire d'établir les faits avant de prendre des mesures concernant l'attaque de la semaine dernière contre le pétrolier Mercer Street », a déclaré mercredi à la presse le premier représentant permanent adjoint de la Russie auprès des Nations unies, Dmitri Polyansky, à la question de savoir si le Conseil de sécurité de l'ONU devrait aborder la question.

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« Nous étudions toujours les détails, il y a beaucoup d'informations contradictoires, beaucoup d'analyses" hautement probables ", que nous rejetons totalement. Nous devons donc établir des faits », a-t-il souligné, ajoutant qu'il n'était pas nécessaire « de se précipiter pour tirer des conclusions ou des actions ».

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Pour plus d'un analyste, cette prise de position parfaitement claire devra bien alerter les israéliens mais encore plus les Britanniques et les Américains qui ont passé un mois d'avril et un mois de mai particulièrement chargés en termes de provocation anti Russie que ce soit en mer Noire ou en Arctique.  en effet cela déjà des mois que la Russie de Poutine a annoncé avoir crée une coalition navale avec l'Iran et la Syrie dont la mission consiste surtout à assurer la sécurité du corridor naval énergétique Iran-Syrie qui livre de l'essence à l'Etat syrien. Cela veut dire que si d’aventure, le régime sioniste se livre à des attaques visant ce corridor en Méditerranée orientale, à savoir ces  pétroliers qui font route pour Baniyas, ce ne serait pas sur la Russie qu'il devra compter pour empêcher l'escalade à venir.

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 Cette semaine la presse israélienne a évoqué à demi mot comment les officiers sionistes auraient même pensé à défaut d'un soutien militaire US/OTAN à une guerre navale ouverte contre l'Iran à aller frapper la porte de la Russie pour qu'elle pousse l'Iran à mettre de l'eau dans son vin et surtout à ne plus répliquer aux frappes aériennes israéliennes contre la Syrie, en frappant les quelques 800 cargos que possèdent les sionistes dans les eaux de la région. Avant que Moscou se positionne si clairement dans l'affaire "Mercer Street", Tel-Aviv aurait pu se faire quelques illusions l) dessus. Mais désormais cette porte semble elle aussi fermée.  Après tout, la Russie de Poutine, premier Etat au monde ç avoir félicité  le nouveau président Raïssi n'a aucune raison de couper court à ce virage anti -Israël qu'il a commencé dans le ciel syrien. Le 18, 22 et 26 juillet, l'armée russe a affirmé avoir porté sa pierre à la cuisante défaite de trois dernières frappes aériennes sionistes contre la Syrie? Désormais  elle serait prête à étendre sa virage au domaine naval.

Le site militaire russe, Avia.pro, écrit : 

"En réponse aux attaques israéliennes contre les systèmes de défense aérienne syriens, la Russie serait prête à une magnifique guerre électronique contre Israël avec en amont le fait de causer de très graves ennuis à la partie israélienne. Comment?

En désactivant l'ensemble du système de défense aérienne et antimissile d'Israël. Il s'agit d'une  puissante suppression électronique visant les systèmes de défense aérienne / antimissile israéliens, à la suite de laquelle les systèmes israéliens ne remarqueront pas du tout les frappes ou attaqueront des cibles "fantômes";La partie russe a déjà démontré à Israël les capacités de ses systèmes de guerre électronique, qui ont perturbé le travail du GPS sur la majeure partie d'Israël, et forcé les systèmes de défense aérienne à attaquer des cibles inexistantes, etc. Si Israël ignore la sécurité de l'armée russe et les alliés de la Russie en Syrie, alors pourquoi la partie russe devrai-elle se garder de perturber le travail des radars israéliens sur le territoire syrien ? Israël devrait réfléchir mille fois avant de violer les accords avec la Russie et mettre en colère Moscou, car si la Russie lance ses systèmes de guerre électronique, la défense aérienne et antimissile de Tsahal commencera à faire face à de graves problèmes. Surtout que selon une toute dernière information, les unités balistiques des alliés de la Russie sont braquées sur Israël. Une DCA qui se trompe de cible et qui tire sur elle même, est une DCA morte ». 

Et Avia.pro de poursuivre : "Aujourd'hui, la probabilité d'un conflit armé direct entre Israël et l'Iran est très élevée, alors que les experts notent que, contrairement à Israël, l'Iran est un allié de la Russie."; Décidemment le change de ton est plus que perceptible. C'est un change de vision du monde, vision d'un monde Post-Amérique, Post-Israël. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV