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Et si l'arme "fatale" qui a fait saigner Israël à bord de Mercer Street en annonçait de "pire"?!

Le drone Shahed 136, drone typique d'Ansarallah( Twitter)

Il va falloir que l’un de ces quatre, l’entité sioniste finisse par comprendre qu’il n’est plus au 20 siècle et que le 21 ème est le siècle de la Résistance et que partant de là,  le moindre crime qu’elle  ait désormais le culot de commettre, que ce soit en Syrie où ce 22 juillet l’un de ses missiles air-sol, ayant filé à travers la puissante DCA syro-sud libanais, a provoqué la mort de deux hauts commandants du CGRI et du Hezbollah à Qusseir,  ou en Irak, où Israël a lancé tout récemment ses drones à l’assaut de la ville sainte de Najaf pour y viser les entrepôts des Hachd , ou au Liban, ou à Gaza laquelle Gaza,  vient d’entrer dans la sixième semaine d’une victoire historique qui a exposé sous les yeux du monde entier le bras de fer 4000 missile- 672 Avion de combat avec en amont la victoire « nette » des premiers sur les seconds, est puni à sa hauteur et que c’est la «Résistance » qui en déciderait  du lieu, de la modalité et de l’intensité  et Dieu sait qu’entre Iran, Irak, Syrie, Yémen, Liban et Gaza, terre, ciel, air compris, elle n’a que l’embarras du choix

En mai et alors même que des cargaisons entières de GBU et JDAM made in US quittaient la base de Ramstein en Allemagne pour l’aéroport de Tel-Aviv afin d’être largués en tonne sur les civils de Gaza, sans qu’il y ait le moindre gain militaire la dedans,  le QG de l’axe de Résistance notait minutieusement les capacités navales d’Israël.

Une entité dépendant à 85% des mers ne survivrait jamais à un choc maritime de taille.  A l’époque, les 4 premières salves de missiles-roquettes tirées contre Ashkelon, Sderot et Tel-Aviv ont suffi à prouver que les stratèges de la Résistance avaient raison, le flux énergétique de l’entité ayant asséché trop rapidement dans le sillage des tirs de missiles qui ont visé pipeline, raffinerie, sites offshores Tamer et Haifa.

Le 29 juillet au soir, à quelque 280 km des côtes omanaises, quelque part sur la route navale reliant  Dar el-Salam à  Fujaïrah,  il s’agissait d’infliger un second choc, et de prouver au monde entier l’entité  que ce ventre mou « maritime » qu’a Israël, dévoilé en mai sous les coups des missiles anti-navires, des sous-marins piégés de Gaza,  pourrait saigner à mort. Les deux morts sionistes, tout deux agents de renseignement israéliens, planqués à bord d’un navire espion qu’Ofer a déguisé en cargo et qui curieusement appareillait à vide le soir de l’attaque, marque un tournant dans la guerre Israël/Résistance dans la mesure où ils prouvent que le fameux «  œil pour œil » vient de s’étendre soudain du ciel du Moyen-Orient à ses mers, là où plus gros qu’Israël ont déclaré forfait.

En décembre dernier et alors même que Netanyahu poussait Trump à attaquer l’Iran, façon de s’offrir un rallonge mandataire et 4 ans de plus à la tête de la Maison Blanche, les forces armées iraniennes ont mené pas moins de 10 exercices navals en à peine 20 jours, d’une complexité telle que McKenzie en a été à décréter dès le janvier l’évacuation des marines du golfe Persique et leur redéploiement sur la côte ouest saoudienne car « le golfe Persique est top dangereux, son théâtre, trop trouble, pour que les marines puissent se grouiller » et avoir le « temps de se tirer d’affaire » si les Iraniens et leurs alliés se mettaient à tirer.

Jeudi, le Mercer Street a en eu un tout petit avant goût quand la frappe a eu lieu et que ni la Royal Navy ni la marine française, pourtant tous deux l’escortant n’ont osé lever le moindre petit doigt. Il a fallu les appels de détresse à l’adresse de la Ve flotte US à Bahreïn et le porte-avions à propulsion nucléaire  USS Reagan pour que l’explosion et le feu provoqués à bord de Mercer Street soient maîtrisés et que le bâtiment ou ce qui en restait puisse échouer à Abou Dhadi.

Intéressant de voir un USS Reagan avec ses escadrons de F-18, de F-22 être réduit au rang d’un bateau d’escorte, mais aussi bien novateur. Car si désormais pour chaque trajet maritime d’Israël, l’US Navy se voit dans l’obligation de servir de bouclier naval pro-Israël, avec tout ce que cela comporte en termes de frais, de risques, alors bonjour les dégâts !

Et  si ce n’était que cela : A croire The Drive, cette opération toujours non revendiquée contre le cinquième navire israélien à avoir été ciblé depuis février, aurait été menée en deux temps, impliquant des drones : «  Un premier temps il y aurait eu « le largage des bombes anti-thermiques » visiblement destinées à « dévier des missiles intercepteur sol-air » ( Curieux de voir une DCA à bord d’un cargo, NDLR)  et un second temps une nuée de drones, s’abattant sur la passerelle de commandement…Rien n’avait été laissé au hasard, l’assaillant ayant préfixé à la fois la cible, l’éventuelle réaction. …une opération fort complexe mille fois plus difficile à mener en mer que dans l’air. .. Quelle a été l’arme de l’attaque ? le drone Shahed 136… »

Depuis 48 heures, l’entité israélienne court après les Américains pour qu’ils en accusent l’Iran. Or pas un seul mot qui puisse servir d’une façon ou d’une autre la cause d’une guerre navale Israël/Iran à la quelle les Yankee y prendraient directement part au profit de Tel-Aviv.

A l’heure qu’il est , cette « réponse appropriée « que Gantz a promise à l’Iran tarde à venir, Bennett ayant selon la presse sioniste décidé d’aller frapper, à défaut d’un soutien US, à la porte de la Russie : « L’échelon politique en Israël n’a pas encore formulé de politique solide et claire envers les processus que l’Iran mène au Moyen-Orient. Le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid a annoncé qu’il s’agissait d’un problème mondial, mais afin de protéger la « villa dans la jungle », Israël doit se défendre avec ses propres forces et ne pas s’attendre aux actions politiques ou militaires des autres. Le Premier ministre Naftali Bennett se prépare pour sa première visite aux États-Unis, il est donc retardé par une visite à Moscou.Mais compte tenu des développements dans la région, il devra envoyer de toute urgence un émissaire en Russie pour freiner la situation et empêcher une nouvelle détérioration de la part des Iraniens, qui identifient le processus de négociation nucléaire américain comme une faiblesse,  dit la presse sioniste

La Russie aidera-t-elle Israël ? Vu ce qui vient de se passer en Syrie et un ciel syrien que Moscou a littéralement barricadé ces derniers jours contre les raids sauvages sionistes la réponse serait difficilement positive.

 Mais une chose est sûre : ce drone Shahed 136 que The Drive et Cie évoquent comme « l’arme de frappe » ne se trouve pas dans l’arsenal de drones iraniens ! La technologie existe évidemment puis ce RQ-170 que l’Iran a capturé en 2011, une fois soumise à la rétro ingénierie, revit à travers toutes les composantes de la gamme Shahed mais S 136 ne figure pas sur la liste des drones produits par Hessa qui elle, compte,  Shahed 161, 171 et 191. A quoi devra rimer une si curieuse découverte ? Pour des dizaines d’experts israéliens qui se creusent en ce moment même la cervelle pour comprendre comment une opération pareille, qui semble s’être inspirée de la tactique de Gaza puisque le premier raid a visé à aveugler la DCA Phalanx à bord du navire Mercer Street  et le second, à faire saigner, a pu avoir lieu et ce, en dépit d’escorte militaire GB/France, cela ne peut signifier qu’une chose :  le front de mer Rouge avec un redoutable acteur, Ansarallah, est désormais ouvert contre Israël.

« Shahed 136 » est un « bijou yéménite » ni un montage ou ni une importation. Il a changé le sort pétrolier du géant saoudien et Israël en sait bien des choses, lui qui a été appelé au secours en premier dès 2019 pour enquêter sur les déboires dronesques d’Aramco. The Drive dit que le « Shahed 136 » a un senseur visuel pour frapper de jour et un, censeur infra rouge pour cibler de nuit. La revue ne sait pas si oui ou non le dispositif qu’il porte sur son nez est à même d’ « une reconnaissance optique automatique pour le C2 » ou qu’il sert plutôt à « téléguider l’appareil jusqu’à ce qu’il s’abatte sur la cible ».

Le mystère risque de s’éterniser puisque les armes de la Résistance échappent à toutes les catégories US/OTAN/Israël. Le « ventre mou maritime » commence à saigner et de la pire des manières.  Le MAE Lapide a raison d’aller frapper à la porte du Conseil de sécurité car une réponse militaire fera des mers entourant l’entité sioniste un vrai enfer… Et dire qu’on conseillait dans le temps aux colons israéliens de fuir l’apocalypse balistique du Hezbollah  à nage… C’était le bon vieux temps quand l’USS Reagan n’était pas réduit au rang d’un banal bateau d’escorte.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV