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"Face à l'Iran, Israël ne pèse plus du tout" (Israel Defense)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le système de défense aérienne « 9-Dey » à la disposition du Corps des gardiens de la Révolution islamique. (photo d’archive)

La série d’événements de la région au cours des quatre dernières années, y compris l’échec de la politique de la pression maximale de l’administration Trump et la décision de certains pays arabes pour établir des relations avec l’Iran, a montré que c’est l’Iran qui est la plus grande puissance de la région.

Se référant à un article sur le site web Israel Defence, la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen a rapporté : « Tenant compte des récents développements dans la région, surtout la défaite d’Israël dans la guerre de Gaza, Israël n’est rien de plus qu’un tigre de papier ».

Autrement dit, ce régime semble être puissant, mais dans la pratique il ne résiste pas aux défis comme en témoigne la guerre des Onze Jours contre Gaza.

D’une part, l’échec de la politique de l’administration américaine à faire pression sur l’Iran et l’avancement continu du programme nucléaire iranien et d’autre part la position ferme de l’Iran concernant le report des négociations au sujet de dossier nucléaire à une date pour le moment indéfini après l’investiture du président élu Ebrahim Raïssi ont amené les pays de la région à réaliser que c’est l’Iran qui est la plus grande puissance de la région.

Israel Defense souligne que Riyad enverrait un représentant à Téhéran pour participer à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien et a rapporté : « Riyad s’est finalement rendu compte que la guerre qu’il a déclenchée contre le Yémen avec des armes occidentales ne l’a mené nulle part. Et compte tenu des capacités balistiques de l’Iran, si la guerre au Yémen se poursuit, l’industrie pétrolière mondiale pourrait être mise en danger ».

Selon les médias israéliens, l’Égypte et l’Arabie saoudite essaient de se rapprocher de l’Iran. Sur le plan international, la Chine pour sa part entretient toujours des relations chaleureuses avec l’Iran, et malgré les sanctions américaines, ce pays continue d’acheter du pétrole iranien.

Sous l’administration Trump, les États-Unis avaient élevé leur niveau d’attente envers l’Iran et avaient de grands espoirs de le forcer à se soumettre aux exigences américaines, mais la politique de l’Iran et la résistance ferme de la nation iranienne ont capoté tous ces espoirs. La politique américaine de pression maximale a échoué alors qu’à la fin de la présidence de Trump, l’Iran est devenu plus fort militairement.

La politique de pression maximale des USA contre l’Iran a touché l’économie iranienne, mais de retour les Iraniens ont également fait preuve d’une ferme résistance. Trump a disparu de la scène politique sans confrontation militaire américaine avec l’Iran, ce qui a renforcé l’idée que les États-Unis avaient peur de faire face militairement avec l’Iran compte tenu de leurs défaites en Afghanistan et en Irak.

Le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré dans une interview que la récente guerre à Gaza était un signal d’alarme pour tous les courants partisans de la normalisation avec Israël. Selon lui, la prétendue puissance d’Israël et les soi-disant avancements économiques et technologiques de ce régime ne sont rien de plus qu’une couverture et une vitrine pour persuader les nations de normaliser leurs relations avec Israël.

Dans la foulée, le roi Abdallah II de Jordanie, dont le pays a signé en 1994 un traité de paix avec Israël, a lui aussi souligné : « La récente guerre dans la bande de Gaza est différente de toutes les guerres israéliennes. C’est la première fois depuis 1948 qu’Israël s’est impliqué dans une guerre civile. Ce que nous avons vu à l’intérieur des villes israéliennes pourrait être un signal d’alarme pour tout le monde ».

Les Émirats arabes unis ont été le premier pays à avoir signé des accords politiques, économiques, sécuritaires et même sportifs et culturels avec Israël, mais ils se trouvent maintenant dans une situation si accablante qu’aucun pays ne veut s’y retrouver.

De même, les relations entre les Émirats arabes unis et Israël semblent toucher à leur fin. À ce stade, la région traverserait des étapes critiques et cruciales, en particulier après la baisse d’enthousiasme pour la normalisation des relations avec Israël au mépris des droits des Palestiniens, précise le journal arabophone Rai al-Youm.

Ainsi, la région traversera des étapes critiques et cruciales, en particulier après le déclin la fièvre de normalisation des relations des pays arabes avec Israël au mépris des droits des Palestiniens.

Les entreprises israéliennes Eurasia Pipeline MED-RED Land Bridge dont le siège se trouve aux Émirats arabes unis ont signé un protocole d’accord en octobre 2020 sur le transfert de pétrole brut et de produits pétroliers des pays arabes du golfe Persique vers les marchés occidentaux via l’oléoduc d’Eilat (mer Rouge) et le port d’Ashkelon (Méditerranée).

L’accord a été révélé par une enquête menée par la radio israélienne, et c’est la ministre sortante de la Protection de l’environnement, Gila Gamliel, qui a entamé la demande d’annulation de l’accord, après les résultats de l’enquête. Son successeur, Zandberg a, par la suite, adopté la même politique.

Une enquête menée par le ministère israélien de l’Environnement montre que le transfert de pétrole des Émirats arabes unis à travers les ports d’Eilat et d’Ashdod endommagera gravement l’environnement de la région.

Selon Haaretz, il a été également décidé d’organiser une réunion spéciale sur cette question avec la participation des ministères israéliens de l’Environnement, des Affaires étrangères, des Finances, de l’Énergie et de la Justice.

Cela intervient alors qu’un haut responsable émirati avait déclaré auparavant au journal Israel Hayom que si Tel-Aviv annulait l’accord, cela pourrait conduire à une dégradation des relations entre les deux parties.

Le responsable émirati avait également déclaré qu’une éventuelle annulation de l’accord pourrait mettre en danger les accords de normalisation dits « accords d’Abraham ».

En septembre 2020, les Émirats arabes unis et le régime sioniste ont signé un accord de normalisation par la médiation de l’ex-président américain Donald Trump et ont officiellement établi leurs relations diplomatiques.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV