Mardi 13 juillet, des sources d’information ont fait part du déploiement de presque 300 militaires américains sur la base d’al-Anad, au sud de la province de Lahij, non loin de Bab el-Mandeb. Selon certaines sources, ces militaires font partie des forces qui ont évacué la base de Bagram en Afghanistan. L'info risque d'être mal commentée si on n'y voit qu'une tentative américaine destinée à se débarrasser du surplus de troupes que le plan du retrait initiale du Pentagone visait à réimplanter en Asie centrale mais que la très forte désapprobation de la Russie, de la Chine et de l'Iran a mis en échec. Le redéploiement des troupes US au Yémen renvoie tout simplement à deux événements majeurs qui auraient fini par dissuader le Pentagone qu'il n'a d'autres choix de tremper les chemises et d'intervenir directement au Yémen puisque tout compte fait, ni le pétrole de Mahra (est yéménite) ni l'occupation des îles de Soccotra...ne pourraient remplacer Maarib et son importance stratégique hors paire, car une fois Maarib reprise, la Résistance aura non seulement un débouché énergétique pour casser les sanctions et le blocus qui dure depuis 6 ans, mais encore elle saura couper l'Arabie des Salmane et partant les bases pétrolières et militaires de l'axe US/GB des îles yéménites stratégiques du sud avec l'impact qu'une telle perspective aura sur le sort géostratégique des Occidentaux en mer Rouge et dans le détroit de Bab el Mandeb.
Et puis, les yankee ne sont pas nés de la dernière pluie, ils savent parfaitement que Maarib libéré, la Résistance yéménite n'en restera pas et que comme ces dernières semaines elle se mettra à étendre ses opérations à la fois vers le sud de l'Arabie mais encore vers le sud du Yémen, ce qui reviendrait pour le camp d'en face à perdre totalement le jeu en mer Rouge.
D'où le déploiement de ces 300 GI's qui s'ajoutent à ceux positionnés à al Mahra, à l'est du Yémen, province pétrolifère qu'occupe depuis trois ans Riyad et qui devrait devenir une base de projection contre la Résistance. Ces 300 soldats US ont été transférés dans la base militaire d’al-Anad. Objectif de leur mission : surveiller de près le détroit stratégique et géopolitique de Bab el-Mandeb ainsi que l’importante île de Mayyun, tout comme les îles de Soccotra et évidemment le port de Mokha, soit une bande côtière où l'axe Riyad/Émirat/Israël continue à étendre sa présence, mais sans réellement être très sûr si oui ou non cette présence pourrait aller trop loin. La raison? la puissance du feu d'Ansarallah. En effet au Yémen et pour la première fois depuis 2015, Riyad ou Abou Dhabi ne jouent même plus le rôle du vecteur. Ils sont presque éliminés par leurs incapacités à faire fructifier plsu de 6A ns d'efforts de guerre US/OTAN à travers une coalition de 17 armées "les plus puissantes" du monde qui ont perdu sur la totalité des front. Depuis quelques jours en effet les officiers US/GB, secondés par des centaines de terroristes de Daech et d'Al Qaïda que Riyad a fait infiltrer depuis l'Irak et la Syrie avant de les faire embarquer à destination du Yémen se battent contre Ansarallah. la semaine dernière, ils ont même eu quelques succès mais la joie n'a duré que quelques jours.
Une offensive complexe composée de 66 attaques dont 9 de drones et ne durant que 72 heures et impliquant à la fois missile balistique-drone-missile de croisière de type Badr, Saïr et Qassef K2 a permis à la Résistance de repérer le terrain perdu, soit de faire reculer l'armée américaine et britanniques plus leurs mercenaires takfiristes bien que Riyad et Abou Dhabi aient bénéficié de 161 raids aériens. Al Zahra et al Somaa ont été libéré dans une province d'Al Bayda, fort arides mais qui restent limitrophe de pas moins de 7 autres provinces et où un enlisement d'Ansarallah reviendra à un ralentissement des gains et des victoires de la Résistance à Maarib.
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" Après le coup d'Al Bayda, plus personne ne saurait reprocher à Ansarallah de s'en prendre directement aux Déjà le QG US/GB a dû avoir bien trembler sous les coups de ces cocktails missiles-drones dont seule la Résistance yéménite a le secret. Peu avant que les Etats Unis décident de s'engager directement à al Bayda, mettant ainsi un croix sur ses liens de guerre avec l'Arabie saoudite, deux opérations ont donné un avant goût de ce qui attend les Yankee dans les jours ou les semaines à venir : l'opération de drones contre la méga base militaire et camp d'entrainement, Al Wadiaa, situé dans le sud saoudien laquelle opération a été menée par un essaim de 10 drones de type Qassef K2 et a laissé pas moins de 60 morts et blessés dont des officiers étrangers. Et puis le second coup dont devrait bien se souvenir l'Amérique avant de céder à la tentation d'occuper le sud du Yémen via ses bases bourrés de marines ou GI's : fin juin et en l'espace d'à peine quelques heures, Ansrallah a fait jouer à Maarib l'une des plus belles surprises balistiques de ces 5 dernières années , l'interception et la destruction d'un double drone de reconnaissance de type "Scan Eagle" US, un bijou technologique en soit.
Or cette double interception a été une réponse claire au casus belli lancé par un Ansarallah qui a éliminé de la course Patriot, puis THAAD et qui a de quoi désormais pour mettre au pas une technologie aussi complexe que celle d'un Scan Eagle. Au fait, Ansarallah a signé là sa domination absolue sur le ciel de la mer Rouge après avoir prouvé sa puissance de feu dans les eaux de la région. Depuis le début de l’année 2021, Ansarallah a abattu pas moins de 7 drones de type turc et chinois, Karayel et CH-4V et même un Wing Loong. Mais là il s'agissait des appareils saoudien de conception sino-turque. Depuis 24 heures, Ansarallah tire sur l'US Air Force et il tire merveilleusement.
Sur la vidéo qu'a publiée en juin la Résistance de l'interception et de la destruction du premier ScanEagle il y a un détail choc qui a dû à l'heure qu'il est, donner à faire réfléchir aux Yankee. En effet, "ce Scan Eagle qui espionnait Sirwah (Maarib) a été abattu en pleine mission d'espionnage, par un missile intercepteur au trajectoire parfaitement inouï. Au contraire des missiles sol-air classique, ce dernier s'approche de la cible d'en haut soit au dessus de la trace de fumée que laisse échapper le moteur du drone. C'est inouïe puisque le concepteur US a à dessin placé le moteur du drone dans la partie supérieur pour que les missiles intercepteurs ne puissent pas l'atteindre. Et puis une seconde remarque, ce n'était pas le missile lui même qui percutait "Scan Eagle" mais un censeur qui après s'être activé, a provoqué l'explosion. Et bien avec de pareils exploits aériens, il serait difficile pour les Etats-Unis de prendre pignon sur rue de mer Rouge et c'est sans doute ce qui explique les agissements d'al Bayda.
Alors que les combattants d’Ansarallah viennent de prendre en 72 heures le contrôle des régions donnant sur le mont d’al-Aar, dans la province d’al-Bayda, une première depuis 2015, comme si la présence des agents takfiristes des USA à al Bayda avait contribué paradoxalement à y consolider les positions de la Résistance, Abdel Wahab al-Hamiqani, un commandant des forces pro-Hadi, a révélé sur son compte Facebook le soutien financier de l’Arabie saoudite et du gouvernement démissionnaire de Hadi aux terroristes d’al-Qaïda.
Le commandant n'a pas nommément évoqué l'Amérique mais cela saute aux yeux : au Yémen et en désespoir de cause, le Pentagone cherche un énième scénario syro-irakien. Le réussira-t-il? Les attaques à l'essaimage que prépare déjà Ansarallah et qui viseront les bases US au Yémen aideront à le détromper.
