TV

Un coup qui permettra au chef du Kremlin à sécuriser Tartous et Hmeimim, à mettre un terme aux provocations US/OTAN en mer Noire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

C'est plus en plus culotté : alors que l’OTAN ne cesse d'intensifier ses provocations contre la Russie, avec le lancement ce lundi de deux semaines d’exercices militaires dans la région de la mer Noire, exercices baptisés «Sea Breeze» qui se poursuivront au moins jusqu’au 10 juillet et qui seront de loin, la plus grande série d'opérations jamais menées par l’OTAN en mer Noire et qui se déroulera dans des conditions explosives, six jours seulement après que les forces armées russes eurent tiré des coups de semonce puis largué quatre bombes sur la trajectoire du HMS Defender, tenté qu'il était de faire un débarquement en pleine Crimée, les sources militaires russes rapportent un nouveau clash et pas des moindres et cette fois, dans ciel de la Méditerranée. Selon Avia.pro, les États-Unis ont tenté d’interférer les exercices des chasseurs MiG-31K qu'on sait être dotés de missiles hypersoniques Dagger et que la Russie a justement livrés à la Syrie outre d'en avoir équipé sa propre aviation, ne serait-ce que pour prouver au camp d'en face qu'elle est prête à tout ; y compris ouvrir le bal hypersonique, voire nucléaire, au Levant, dès lors que ses intérêts ou ceux de ses alliés se retrouveraient mis en cause.

Selon le site, "les chasseurs de l'US Air Force et de l'Air Force britannique ont tenté d'interférer avec l'exercice des chasseurs intercepteurs russes MiG-31K armés de systèmes de missiles hypersoniques Dagger quand les chasseurs UDS/GB ont décollé des ponts des deux porte-avions "Queen Elizabeth" et "Dwight D. Eisenhower "". En langage militaire, " interférer" veut dire "rapprocher" et Avia.pro livre son commentaire là dessus : "Les experts notent que les États-Unis ont surveillé de près les exercices russes dans la région méditerranéenne et n'ont cessé de pourchasser les MiG-31K évidemment dans l'objectif de collecter des renseignements sur le missile Dragger, Kinzhal. Au fait les avions de l'US Air Force attendaient surtout à ce que ces missiles soient largués. Ces tentatives de rapprochement ne sont pas allées plus loin, l'axe US/GB ayant évité de franchir le Rubicon alors que la Russie a établi un périmètre de 600 kilomètres au-dessus de la Méditerranée orientale lequel périmètre permettait de "répondre instantanément à toute provocation" en lançant des avions de combat dans le ciel...", dit le site russe.

Sauf que ces "provocations" commencent à trop gagner en nombre et en ampleur et qu'à la longue, cela vise à épuiser la Russie. L'armée se tient ainsi en état d'alerte maximal en Méditerranée orientale juste quelques semaines après un méga exercice naval de la Flotte du Nord russe où l’Alliance a renoué avec des agissements presque oubliés depuis plus d’un demi-siècle avec en toile de fond des missions de navires en solo et de groupements de bâtiments de surface.

Mais c'est en mer Noire que la tentative d’épuisement et disons-le sans façon, d'endiguement de la Russie bat son plein :  Organisée conjointement par les marines américaine et ukrainienne, la «Sea Breeze» 2021 impliquera 32 pays, 5.000 soldats, 32 navires, 40 avions et 18 opérations spéciales. Le 2e groupe maritime permanent de l’OTAN (SNMG2), une force de réaction immédiate composée de quatre à six destroyers et frégates, dirigera l’exercice. Un escadron de Marines américains participe à l’opération, la principale force navale étant la Sixième flotte de l’US Navy, dont le quartier général se trouve à Naples, en Italie. Et l'exercice se déroulera, au mépris des appels russes du 22 juin que les États-Unis ont royalement ignoré, bien que Moscou ait très clairement mis en garde contre le danger d’une confrontation militaire.

Des mises en garde, la Russie en lance beaucoup d'ailleurs ces derniers temps sans qu'elles soient trop entendues, la dernière ayant remonté au 2 juillet quand Moscou, revenant sur la récente rencontre du chef du MI6 avec le chef terroriste al Joulani, chef de Hayat Tahrir al-Cham (HTC), a affirmé que les Casques blancs étaient sur le point de préparer une nouvelle mise en scène d'attaque chimique pour ensuite en accuser l’armée syrienne. Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a annoncé, ce vendredi 2 juillet, avoir reçu des rapports selon lesquels la soi-disant ONG de protection des civils, les Casques blancs, prépare la mise en scène d’une nouvelle attaque chimique à Idlib.

Remarquons qu'un scénario chimique, préparé par le MI6 et appliqué par le Sultan et ses affidés takfiristes serait le déclic à cette confrontation major que l'axe US/OTAN cherche à déclencher, rien que s'en prendre bases russes en Méditerranée orientale. Après tout, Tartous et Hmeimim que Poutine a élargi de façon significative ces derniers mois de façon à y accueillir les Tu-22 ou le Kinzhal, pourrait bien l'objet, "par inadvertance" d'une salve de Tomahawk, quelques JDAM lâchés depuis les F-35 britanniques qui se disent partir faire leur mission anti-terroriste en Irak , d'où d'ailleurs cette intense campagne électronique menée près de l'espace aérien de la Syrie et qui se fait sentir à la fois au Liban.

Mais que faire pour en finir avec les provocations ? La réponse parait simple, mais d'une clarté absolue : prendre les devants. On sait que la mer Noire est une zone stratégique tant sur un plan militaire qu’économique, comme carrefour de routes commerciales et région riche en ressources pétrolières et gazières. En contestant le rattachement de la Crimée à la Russie malgré un référendum, l’Occident veut battre en brèche l’influence de Moscou dans cette région vitale pour ses intérêts. Pourquoi ne pas en faire autant en Méditerranée ? 

Les Kinzhal sont bons à dissuader à moins que le camp d'en face respecte les règles du jeu et en reste au stade de dissuasion. Du 11 au 21 mai, l'axe de la Résistance dont la Syrie fait clairement partie a tenté de montrer la voie à la Russie.Puisqu'on veut couper à Moscou ses artères maritimes énergétiques et économiques pourquoi la Russie n'en ferait-il pas autant en Méditerranée ? Ce serait largement plus efficace que le "faire couler un navire otanien" comme l'adit l'autre jour le président Poutine.

Au J+2 de la bataille balistique de Gaza contre Israël, ce dernier s'est vu dans l'obligation de mettre les verrous sur ses sites gaziers, par crainte d'avoir tout perdre en termes d'ambitions et de projets de transit de gaz en direction de l'Europe, objectif très clairement anti Russie. D'ailleurs en mer Noire il est aussi de al partie. Pourquoi la Russie ne chercherait à titiller cet" élément clé" de la stratégie US au Moyen-Orient ? Une nuée de drones sous marins qui viserait "Léviathan" ou "Tamar" ferait bien l'affaire et la Résistance n'hésiterait pas à l'appuyer. Son opération du mois de mai avec drone sou-marin, missile antinavire et homme grenouille a été un franc succès. 

Et elle a fait craindre le pire au camp d'en face qui se demandant tout le temps : Et si les essaims de drones made in Iran, qui représentent un véritable défi stratégique pour les défenses antiaériennes, se mettent à faire des ravages parmi les bâtiments marins ou les sites offshore d’Israël ? Certaines sources diraient que le projet de drone sous-marin de la Résistance "Ya Mahdi" en est déjà à un stade avancé et que , le système basé sur l'intelligence artificielle serait composé d'engins en surface et dans les profondeurs.

L'ensemble, d'un poids oscillant entre 500 et 1 000 tonnes, et pourrait être utilisé dans une grande variété de missions d'attaque, y compris contre des porte-avions". Les développeurs du système s'efforcent d'affiner la transmission des commandes de contrôle entre les milieux terrestres et maritimes.

Les engins seront équipés de gyroscopes électroniques, afin de détecter leur déviation potentielle par rapport à la direction souhaitée. Sur une distance de 1 000 kilomètres, la marge d'erreur pourrait être "nettement inférieure à 100 mètres. Et on dit même que c'est qu'à de grandes profondeurs (8 000 voire 11 000 mètres), la transmission des signaux et des commandes de contrôle n’est pas pire, et même meilleure, qu’à une profondeur de, par exemple, 1 000 mètres. De ces appareils la Russie a sans doute et peut-être de meilleurs. Il lui faut seulement mettre de côté ses considérations pro-Israël. Et bien tirer les oreilles au cœur de l'Empire, cela le calme automatiquement.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV