Les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham prépareraient une attaque chimique contre la zone de désescalade d’Idlib, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Le chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit, le contre-amiral Alexandre Karpov, a déclaré, mardi 9 mars, que les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham prépareraient une attaque chimique contre les civils de la zone de désescalade d’Idlib afin d’en imputer la responsabilité à l’armée syrienne.
« Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit a reçu des rapports faisant part des agissements de Hayat Tahrir al-Cham qui entendrait utiliser des armes chimiques dans un camp de déplacés à Idlib », a expliqué Alexandre Karpov.
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Il a ajouté que les terroristes projetteraient de collaborer avec les Casques blancs pour filmer des civils en tant que « victimes des attaques des forces gouvernementales ».
Dimanche 7 mars, 18 civils syriens, qui avaient été capturés par les terroristes, ont perdu la vie par l’explosion de deux mines à l’est de Hama. Plusieurs autres ont été blessés.
Par ailleurs, la situation à Idlib continue de s’aggraver en raison de l’incapacité de la Turquie à mettre fin aux violations régulières du cessez-le-feu par les groupes armés qu’elle finance et soutient.
Le fait que les terroristes pro-turcs continuent de violer la trêve a poussé la Russie à envoyer des avions de combat pour bombarder des dépôts d’armes et d’autres cibles appartenant à Hayat Tahrir al-Cham, situés dans la région de Ma'arrat Misrin.
D’autre part, un député du bloc Fatah au Parlement irakien a fait part des tentatives visant à transférer les terroristes de Daech résidant dans le camp d’al-Hol en Syrie vers l’Irak.
Lors d’un entretien accordé au site d’information Al-Maalomah, Mohammed Karim a déclaré que des tentatives étaient en cours pour faire passer les terroristes résidant dans le camp d’al-Hol pour les « réfugiés » afin de les transférer vers l’Irak. « Un grand nombre de terroristes habitent dans le camp d’al-Hol, les terroristes qui avaient été auparavant exploités pour les attentats et les opérations criminelles en Irak aussi bien qu’en Syrie », a-t-il indiqué.
Le député du bloc Fatah a déclaré que les terroristes habitant dans le camp d’al-Hol profitaient du soutien des États-Unis qui cherchaient à « menacer le monde via ces terroristes ».
« La plupart des pays d’origine de ces terroristes ne veulent pas qu’ils y soient extradés », a-t-il précisé. Le camp d’al-Hol est sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les Américains.