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Le président chinois met en garde contre les «ingérences US» en Asie et en Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président chinois Xi Jinping s'adresse au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai par liaison vidéo depuis Pékin, le 10 novembre 2020. © Xinhua

Le président chinois exhorte la Russie et les partenaires asiatiques de Pékin à s'opposer à l'ingérence de « forces extérieures ». 

Mardi 10 novembre, le président chinois Xi Jinping a demandé à ses partenaires asiatiques et à la Russie de s'opposer à l'ingérence des « forces extérieures », faisant ainsi implicitement allusion aux États-Unis. Le président chinois s’exprimait lors d'un sommet régional sur la sécurité.

Il s'agit des premiers commentaires sur le plan international du président chinois après les élections américaines. 

À noter que l'administration Trump maintient toujours les pressions sur Pékin.

« Le monde entre dans une période de turbulence et de transformation. La communauté internationale est maintenant confrontée à un test majeur avec des choix à faire entre le multilatéralisme et l'unilatéralisme, l'ouverture et l'isolement, la coopération et la confrontation », a déclaré M. Xi lors des remarques aux dirigeants d'États lors du sommet en ligne de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). 

Les tensions entre les États-Unis et la Chine se sont intensifiées pendant le mandat de Donald Trump.

Le président chinois a appelé les États membres de l'OCS - Chine, Inde, Kazakhstan, Kirghizistan, Pakistan, Russie, Tadjikistan et Ouzbékistan - à « s'opposer fermement à l'ingérence de forces extérieures dans les affaires intérieures » des autres membres.

Il a également mis en garde contre la montée de « l'unilatéralisme » dans le monde, un mot que Pékin utilise fréquemment pour critiquer Washington pour son retrait de traités tels que l'accord de Paris sur le climat et l'accord sur le nucléaire iranien. Et il a appelé le groupe à résister à la prolifération des « virus politiques », un terme que la Chine a utilisé pour la campagne de Washington pour remettre en question la gestion par Pékin de la pandémie de coronavirus.

Malgré l’échec de Donald Trump aux élections, Pompeo a déclaré, mardi, que l'administration Trump n’avait pas encore fini son travail avec la Chine. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV