Dans l’optique du secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran, la tenue d’un référendum dans la région du Kurdistan irakien risquerait d’isoler les Kurdes, les mettre sous pression et affaiblir le Kurdistan et l’Irak tout entier.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, lors d’une rencontre ce lundi 17 juillet avec l’adjoint du secrétaire général de l’Union patriotique du Kurdistan irakien, Abdallah Rasoul Ali, et le président du bureau politique de cette union, Molla Bakhtiar, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran, Ali Chamkhani, a estimé que la victoire sur Daech et la libération de Mossoul annonçaient un meilleur avenir pour un Irak unifié, permettant la neutralisation des conspirations étrangères visant à démembrer ce pays.
« L’organisation d’un référendum au Kurdistan irakien provoquera la fissure et la zizanie parmi les Irakiens et ne correspond pas aux priorités et aux besoins réels du pays », a-t-il indiqué.
Soulignant le fait que certains pays de la région et les puissances occidentales réclamaient l’affaiblissement de l’Irak et d’autres grands pays de l’Asie de l’Ouest, il a appelé à la vigilance face aux plans colonialistes tels la création d’un « grand Moyen-Orient ».
De son côté, l’adjoint du secrétaire général de l’Union patriotique du Kurdistan irakien, Abdallah Rasoul Ali, a tenu à brosser un tableau des derniers développements au Kurdistan irakien et d’ajouter : « La RII a toujours soutenu la population kurde de l’Irak. L’Iran et le Kurdistan irakien partagent des affinités historiques et culturelles. Erbil est fier de son amitié avec l’Iran ».