Deux satellites iraniens de fabrication nationale ont été lancés avec succès dans l'espace, une première pour le secteur privé du pays dans l'industrie spatiale.
Kowsar et Hodhod ont été mis en orbite depuis le port spatial de Vostochny, dans l'est de la Russie, ce mardi 5 novembre, à l'aide d'un lanceur de satellite russe Soyuz.
Ce développement marque la première tentative triomphale du secteur privé de la République islamique d'Iran en matière de production de satellites et de leur mise en orbite ; il est, donc, considéré comme une étape importante et sans précédent dans l'industrie spatiale du pays.
Kowsar est un satellite de télédétection capable de capturer des images haute résolution à diverses fins dans les domaines de l'agriculture, des ressources naturelles, de l'environnement et de la gestion de crise, entre autres.
Hodhod a, quant à lui, été décrit comme un satellite de petite taille avec des applications de communication, notamment la création de réseaux de communication et des contributions à l'Internet des objets (IoT).
Ces deux satellites peuvent être utilisés pour fournir des services de communication dans des zones reculées et inaccessibles, où les réseaux de communication terrestres ne sont pas disponibles.
Lundi, Hassan Salarieh, directeur de l'Agence spatiale iranienne, a déclaré que le lancement des orbiteurs était le deuxième développement de ce type à avoir lieu depuis mars dernier après que le pays a placé son satellite Chamran, en orbite à bord de son lanceur spatial Qaem (SLV).
Ces réalisations surviennent malgré les sanctions unilatérales imposées par les États-Unis et leurs alliés occidentaux à la République islamique d'Iran.
Les développements ainsi que d’autres efforts fructueux du pays lui ont valu une place parmi les 10 premières nations du monde capables de développer et de lancer des satellites.
Selon Salarieh, le pays lancerait jusqu'à sept autres satellites dans l'espace au cours des cinq prochains mois, en utilisant Qaem et Simorq, un autre SLV iranien de fabrication nationale.
