Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafaël Grossi, a annoncé jeudi 31 octobre s’être entretenu à la veille de sa visite en Iran avec le secrétaire général du Haut Conseil iranien des droits de l’homme, Kazem Gharibabadi qui assume également le poste de vice-ministre des Affaires étrangères, chargé des affaires juridiques et internationales.
Grossi a déclaré dans un message publié sur X qu’en préparation de sa prochaine visite dans la capitale iranienne, il avait eu un « échange opportun et constructif » avec Gharibabadi.
Il avait auparavant déclaré qu’il était prêt à collaborer avec le gouvernement iranien pour résoudre les problèmes de garanties en suspens.
« Après l’élection présidentielle en Iran, j’ai correspondu avec le président Massoud Pezeshkian et lui ai exprimé ma volonté de le rencontrer à Téhéran pour reprendre le dialogue et la coopération entre l’Agence et l’Iran », a précisé M. Grossi lors de la dernière réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, qui s’est tenue en septembre.
Le directeur général de l’AIEA avait également indiqué à l’époque que le président iranien avait accepté de le rencontrer au moment opportun, espérant que cette réunion aura lieu bientôt et avant l’élection présidentielle américaine.
L’Iran a intensifié ses activités nucléaires depuis 2019, après que l’ancien président américain Donald Trump a retiré des États-Unis de l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom du Plan global d’action commun (PGAC), conclu sous son prédécesseur Barack Obama.
Téhéran a commencé à réduire ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015 dans une série de mesures annoncées à l’avance et claires après avoir constaté l’échec des autres parties à garantir ses intérêts dans le cadre de l’accord.
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En marge de la 68e session ordinaire de la Conférence générale de l’AIEA, qui s’est tenue au siège de l’organisation à Vienne, la capitale autrichienne, en septembre, Grossi a également déclaré à Mohammad Eslami, directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, qu’il se rendrait bientôt à Téhéran pour « d’importantes réunions politico-techniques ».