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Le Conseil des gouverneurs de l’AIEA adopte une résolution anti-iranienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA au siège de l’agence à Vienne, en Autriche, le 3 juin 2024. ©IAEA

Le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a adopté mercredi 5 juin à Vienne une résolution anti-iranienne, appelant la République islamique d’Iran à renforcer sa coopération avec l’agence onusienne et à revenir sur sa décision d’annuler la nomination d’inspecteurs expérimentés, selon Reuters.

Lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique qui a débuté lundi 3 juin au siège de l’agence, à Vienne, capitale de l’Autriche, la résolution anti-iranienne a été adoptée par 20 voix pour, 2 voix contre et 12 abstentions. La Russie et la Chine ont voté contre. 

La résolution non contraignante de ce mercredi a reçu moins de soutien que la résolution précédente de l’AIEA, approuvée en novembre 2022 par le vote de 26 membres, à la suite de laquelle Téhéran a commencé l’enrichissement d’uranium à 60 %, dans le site de Fordo.

Le programme nucléaire iranien s’inscrit dans le cadre de la loi d’action stratégique du Parlement (OIEA)

Certaines sources d’information qui ont vu la copie de cette résolution ont rapporté qu’elle était adoucie. Cependant, cette résolution pourrait susciter la réponse ferme de la République islamique d’Iran.

Selon les termes de celle-ci, si l’Iran refuse de « coopérer pleinement et sans ambiguïté » avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, un « rapport complet » pourrait être demandé au directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi.

Dans le cadre d’un communiqué conjoint publié ce mercredi à l’aube, la République islamique d’Iran, la Russie et la Chine ont mis l’accent sur le soutien à l’accord nucléaire iranien et le respect des obligations du PGAC (Plan global d’action conjoint).

La RII continue de coopérer avec l'AIEA sur les questions non résolues

En 2015, l'Iran a prouvé au monde entier la nature pacifique de son programme nucléaire en signant le Plan global d’action commun (PGAC), un accord conclu avec six États du monde, à savoir les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Chine et l'Allemagne. Mais le retrait unilatéral de Washington en mai 2018 et la réimposition ultérieure de ses sanctions illégales contre Téhéran ont laissé l'avenir de l'accord dans les limbes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV