Les autorités américaines ont opté pour des mesures de sécurité sévères pour limiter les manifestations pro-palestiniennes sur les campus qui ont repris avec la rentrée universitaire.
L’agence de presse turque Anadolu a rapporté avoir reçu des informations selon lesquelles la direction de l'Université de Columbia aurait placé du fil de fer barbelé dans les espaces verts de cette université.
Selon ce rapport, les nouvelles mesures prises comprennent l'interdiction des événements en plein air entre 2 et 6 heures du matin.
L'administration a également décidé qu'aucune tente ne pouvait rester sur le campus pendant plus de 18 heures et qu'il était désormais interdit de dormir sur les terrains du campus entre minuit et 6 heures du matin.
La vague de manifestations étudiantes en faveur de la Palestine et contre le soutien américain à Israël a commencé début mai.
Des centaines d'étudiants de l'Université de Columbia ont observé un sit-in en soutien à la Palestine et pour condamner les crimes du régime israélien. Ces rassemblements de protestation, qui ont rapidement regagné d'autres prestigieuses universités américaines telles que Harvard, Yale et Princeton, ont été réprimées par la police américaine.
L'université de Pennsylvanie a interdit le camping et les manifestations nocturnes, invoquant la sécurité des étudiants et du personnel, selon le rapport d’Anadolu.
Les manifestations dans les bureaux de l'université, les bibliothèques et les musées sont également interdites. Les manifestations doivent être enregistrées au moins 48 heures à l'avance, et les sons amplifiés sont interdits entre 17 et 22 heures en semaine.
À l'université Case Western Reserve de l'Ohio, les manifestations de plus de 20 participants ou d'une durée supérieure à deux heures doivent désormais faire l'objet d'une autorisation écrite de l'administration.
Les manifestations ne sont autorisées qu'entre 8 heures et 20 heures, et les feux d'artifice, les tentes et le matériel de projection sont interdits.
La guerre à Gaza entre dans son 333e jour. Plus de 40 000 Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines de milliers d’autres ont été blessés.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé le 7 octobre 2023 l’opération « Tempête d’Al-Aqsa » en représailles à plus de sept décennies d’occupation israélienne de la Palestine et à deux décennies de siège de Gaza, d’incarcération et de torture de milliers de Palestiniens.
La bande de Gaza est toujours encerclé par l’armée israélienne. Ce régime ne laisse qu’une partie infime d’aide humanitaire entrer dans l'enclave.