Les étudiants d'un plus grand nombre d'universités aux États-Unis ont annoncé des rassemblements de solidarité pour montrer leur soutien aux Palestiniens qui subissent une guerre génocidaire mené par le régime israélien contre la bande de Gaza.
Les étudiants de plusieurs universités américaines se sont rassemblés, le 19 avril, en solidarité avec les manifestants de l'université de Columbia après que la police de New York y a arrêté des dizaines de militants pro-palestiniens qui manifestaient sur le campus.
Les étudiants de l’Université de Caroline du Nord, de l’Université de Boston et du Harvard College ont annoncé des débrayages « en solidarité avec les étudiants de Columbia ».
Pendant ce temps, les manifestants pro-palestiniens poursuivaient leurs protestations à l’université de Columbia.
Ils « protestent pacifiquement pour le désinvestissement du génocide », a déclaré l’un des organisateurs des rassemblements, le groupe Columbia University Apartheid Divest.
Jeudi, la police de New York a démonté les tentes installées par des étudiants pro-palestiniens à l'université de Columbia, arrêtant 108 manifestants.
Les forces de l’ordre sont intervenues pour appréhender les étudiants après que la présidente de l’université, Nemat Minouche Shafik, a donné le feu vert à la police de New York pour effectuer une descente sur le campus.
Mercredi, elle a témoigné devant le comité de la Chambre sur l'éducation et la main-d'œuvre aux côtés de deux membres du conseil d'administration et d'un membre de longue date du corps professoral de l'Université de Columbia. Le but de l'audience était de discuter des informations faisant état d'une augmentation des comportements antisémites parmi les étudiants et les professeurs de l'université.
Le maire de la ville de New York, Eric Adams, a déclaré que la police avait procédé à ces arrestations pour intrusion présumée sur le campus universitaire.
Le régime israélien poursuit sa guerre génocidaire contre les Palestiniens sans défense assiégés dans la bande de Gaza.
La veille, le raid israélien contre la ville de Rafah au sud de la bande de Gaza a coûté la vie à au moins sept Palestiniens.
Depuis que le régime israélien a lancé sa guerre génocidaire le 7 octobre date à laquelle les groupes de résistance de Gaza ont mené une opération de représailles contre les atrocités accrues du régime d’occupation, les forces sionistes ont tué plus de 34 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.