TV

Des étudiants de l’Université de Columbia défient la date limite pour évacuer leur campement pro-palestinien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des étudiants écoutent un orateur lors d’un campement pro-palestinien, appelant à un cessez-le-feu permanent à Gaza, sur le campus de l’Université de Columbia, le 28 avril 2024, à New York. ©AP

Les étudiants qui maintiennent un campement pro-palestinien à l’Université de Columbia ont refusé de bouger, malgré le délai fixé pour se disperser ou faire face à des mesures disciplinaires.

Les étudiants en colère contre la guerre génocidaire en cours du régime israélien dans la bande de Gaza et contre le soutien sans ambages de Washington à cette guerre, ont commencé à observer la méthode de protestation du 18 avril. Ils ont appelé l’université à se départir de ses participations financières liées au régime israélien comme condition du démantèlement du camp.

Les autorités ont toutefois déclaré qu'elles n'accepteraient pas cette demande et elles ont donné aux étudiants jusqu'à lundi pour dissoudre leur rassemblement.

Défiant le délai, les étudiants ont publié plus tôt dans la journée une déclaration qui disait : « Ces tactiques d'intimidation répugnantes ne signifient rien en comparaison de la mort de plus de 34 000 Palestiniens. »

Au moins 34 488 personnes ont été tuées et 77 643 autres blessées dans l’attaque brutale de l’armée israélienne lancée le 7 octobre 2023 contre la bande de Gaza.

« Nous n'agirons pas tant que l’Université de Columbia n'aura pas répondu à nos demandes…», ajoute le communiqué.

Suivant le modèle de Columbia, d’autres étudiants à travers les États-Unis ont établi de nombreux campements de ce type.

Dimanche, le Washington Post a révélé qu'au moins 900 manifestants avaient été arrêtés depuis le lancement des manifestations pro-palestiniennes sur les campus universitaires américains.

Entre-temps, les universitaires se sont regroupés dans tout le pays sous la bannière de la Faculty and Staff for Justice in Palestine (FSJP).

Dans ce cadre, les enseignants et personnel de l’université de Géorgie liés au réseau universitaire de la FSJP ont demandé au Morehouse College d’Atlanta, qui a invité Joe Biden comme orateur pour la rentrée 2024, d'annuler son invitation afin de s'opposer au feu vert du président américain au génocide palestinien dans la bande de Gaza.

À la demande de Biden, les États-Unis ont fourni à la guerre israélienne un soutien sans réserve en matière purement militaire ainsi qu’en ce qui concerne le renseignement.

Les États-Unis ont également opposé leur veto à plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, où la guerre israélienne a jusqu’à présent coûté la vie à au moins 34 454 habitants, pour la plupart des femmes et des enfants.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV