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Zoom Afrique du 17 août 2024

Zoom Afrique du 17 août 2024

Les titres de la rédaction :

  • Zimbabwe : CBZ Bank se renforce dans l’immobilier
  • Angola : le turc Tosyali Holding et Sonangol lanceront une usine sidérurgique
  • Accords de prêt d’une valeur de 63 millions USD entre la BIDC et la Guinée
  • Classement des universités de Shanghai : en 10 ans l’Afrique gagne 15 places

 

Les analyses de la rédaction :

1. Coopération bilatérale : Bamako et Dakar renforcent leurs liens historiques

Le chef du gouvernement sénégalais, Ousmane Sonko a été reçu le lundi 12 août 2024 par le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’État. Au menu des échanges, plusieurs sujets clés, notamment la sécurité régionale, les opportunités de coopération économique et de développement. A sa sortie d’audience, le chef du gouvernement sénégalais a accordé une interview à la presse. Le Premier ministre sénégalais a d’abord présenté les condoléances du peuple sénégalais, au nom du président Bassirou Diomaye Faye suite à l’attaque perpétrée contre les FAMa dans la localité de Tinzanwatène, région de Kidal.

M. Sonko a aussi évoqué sa volonté de renforcer les liens historiques et stratégiques entre les deux pays. « Le Sénégal et le Mali partagent non seulement une histoire riche, mais aussi des objectifs communs pour l’avenir », a affirmé M. Sonko.

Sur la question de l’AES, le Premier ministre a laissé entendre que le Mali est un pays souverain tout comme le Burkina Faso et le Niger. Il soutient que ces trois pays doivent être respectés dans leur choix. Il a aussi souligné que cette position du Mali n’affectera en rien les relations bilatérales qui existent entre Bamako et Dakar. A la fin de ses propos, le chef de gouvernement sénégalais a salué l’ouverture et la réceptivité dont a fait preuve le président Goïta tout au long de leur entrevue qui était élargie au Premier ministre malien, Dr Choguel Kokalla Maïga. Ce premier déplacement du Premier ministre Sonko au Mali en tant que chef du gouvernement renforce la vitalité des relations entre le Mali et le Sénégal.

2. Le Mali renforce ses liens militaires avec la Russie

Le commandant suprême de la Force aérienne du Mali a salué la qualité de la coopération militaire entre son pays et la Russie. Lors d’une récente déclaration, Alou Boï Diarra a souligné l’importance de ce partenariat pour renforcer la souveraineté du Mali en matière de défense et de sécurité. « Le Mali a choisi de s’associer à des partenaires fiables, capables de nous aider à atteindre notre objectif d’autonomie en matière de défense », a déclaré le commandant. Les visites régulières de délégations maliennes à Moscou témoignent de la volonté du pays de renforcer cette collaboration.

Les deux pays partagent des intérêts communs en matière de sécurité. Le Mali fait face à de nombreux défis sécuritaires, notamment liés à la présence de groupes terroristes. La Russie, de son côté, cherche à étendre son influence en Afrique et à contrer l’influence occidentale.

Cette coopération militaire présente de nombreux avantages pour le Mali : Renforcement des capacités militaires : Grâce à la formation et au transfert de technologie, le Mali est en mesure d’améliorer l’efficacité de ses forces armées. Lutte contre le terrorisme : La coopération avec la Russie permet au Mali de mieux faire face à la menace terroriste qui pèse sur le pays.

Souveraineté : En renforçant ses capacités militaires, le Mali affirme sa souveraineté et réduit sa dépendance vis-à-vis des puissances étrangères.

La coopération militaire entre le Mali et la Russie s’inscrit dans une dynamique plus large de rapprochement entre les deux pays. Ce partenariat stratégique couvre de nombreux domaines, notamment l’économie, l’énergie et la culture.

3. Burkina Faso : une nouvelle société pour développer le réseau ferroviaire national

par Karol Biedermann 

Le gouvernement du Burkina Faso a annoncé mercredi la création de Faso-Rail, une nouvelle société chargée de la fabrication et de la pose de rails. Son siège sera situé à Bobo-Dioulasso, et elle aura pour mission d’établir un réseau ferroviaire reliant les chefs-lieux de province. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serge Gnaniodem Poda, a précisé que cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a demandé au gouvernement de développer un réseau ferroviaire national pour connecter les différentes provinces. La création de Faso-Rail nécessite un investissement d’environ 70 milliards FCFA, avec une mise en place prévue dans un délai de 18 mois. La société disposera d’un capital de 10 milliards FCFA, dont 75% seront détenus par l’État et 25% seront ouverts au secteur privé burkinabè. Actuellement, le réseau ferroviaire du Burkina Faso est limité, vétuste et majoritairement géré par des acteurs privés étrangers, selon l’AIB.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV