Le Hamas a déclaré qu’il n’accepterait pas d’accord de cessez-le-feu qui n'inclut pas la fin complète de la guerre à Gaza.
Le Mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas) a déclaré qu’il n’accepterait pas l’accord de trêve qui n'inclut pas la fin complète de la guerre génocidaire menée par le régime israélien contre la bande de Gaza depuis près de sept mois, a annoncé samedi 4 mai à l’AFP un haut responsable du mouvement palestinien, qui a souhaité garder l’anonymat.
Le responsable proche du Hamas a déclaré que le groupe « n’accepterait en aucun cas » une trêve qui n’inclurait pas explicitement la fin complète de la guerre, y compris le retrait des troupes de l’armée israélienne de Gaza.
Il a déclaré que le régime essayait de parvenir à un accord sur la libération des [sionistes] qui ont été capturés par la Résistance palestinienne lors de la Tempête d'Al-Aqsa, mais qu’il n'y avait aucune mention de la fin complète de la guerre à Gaza dans le texte.
Il a précisé que le Premier ministre du régime sioniste, Benjamin Netanyahu, « entravait personnellement » les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu en raison d'« intérêts personnels ».
Vendredi, Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, a également exprimé des opinions similaires sur l'accord de cessez-le-feu avec Israël dans un entretien avec l'AFP.
Il a accusé Benjamin Netanyahu de multiplier les déclarations médiatiques afin de torpiller les efforts en vue d'obtenir une trêve dans la bande de Gaza.
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Badran a indiqué par téléphone à l'AFP que « Netanyahu a été l'élément obstructionniste dans tous les précédents cycles de dialogue ou de négociation, et il est clair qu'il le reste. Il n'est pas intéressé par un accord et donc, il fait des déclarations dans les médias pour contrecarrer les efforts en cours ».
Alors que le Hamas a exigé un cessez-le-feu durable, Netanyahu œuvre pour lancer une offensive dans la ville de Rafah, à l'extrême sud du pays, qui regorge de civils déplacés.
Le Premier ministre du régime israélien a déclaré que le régime poursuivrait l’invasion de la ville méridionale « avec ou sans » un accord de trêve.
Au moins 34 654 personnes sont mortes dans la bande de Gaza depuis que le régime israélien a déclenché le 7 octobre 2023 une guerre dévastatrice et meurtrière dans l'enclave côtière en réponse à l’opération Tempête d’Al-Aqsa des groupes de résistance palestiniens contre les territoires occupés.
85% de la population de Gaza s'est déplacée à l’intérieur du pays, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, et 60% des infrastructures du territoire ont été endommagées ou détruites, a rapporté l’ONU.
