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Une délégation du Hamas se rend au Caire pour des négociations sur le cessez-le-feu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des garçons palestiniens sont assis sur les décombres d’un bâtiment après un bombardement israélien à Rafah, dans la bande de Gaza, avril 2024. ©AFP

Le Hamas dit que sa délégation se rendra ce samedi au Caire pour reprendre les négociations de cessez-le-feu « dans un esprit positif », dans l'espoir de mettre un terme à la guerre génocidaire menée par le régime israélien dans la bande de Gaza.

Le Mouvement de résistance palestinien, Hamas a annoncé dans un communiqué que sa délégation se rendrait ce samedi 4 mai au Caire, la capitale égyptienne, pour reprendre les négociations de cessez-le-feu « dans un esprit positif », dans le cadre du dernier effort visant à mettre fin à près de sept mois de guerre génocidaire menée par le régime israélien contre le peuple de Gaza.

« Nous soulignons l'esprit positif avec lequel les dirigeants du Hamas ont traité la proposition de cessez-le-feu qu'ils ont récemment reçue, et nous nous rendrons au Caire dans le même esprit pour parvenir à un accord », a déclaré vendredi le Hamas sur son site Internet.

Le communiqué précise que le Hamas et les autres mouvements de résistance palestiniens sont déterminés à parvenir à un accord assurant les revendications du peuple de Gaza, dont une cessation complète de l'agression, le retrait des forces d'occupation, le retour des déplacés, l’envoi de l’aide humanitaire, la reconstruction du territoire et l'échange des prisonniers, indique le communiqué.

Vendredi, un dirigeant du Hamas a accusé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de multiplier les déclarations médiatiques afin de torpiller les efforts en vue d'obtenir une trêve dans la bande de Gaza.

Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, a indiqué par téléphone à l'AFP : « Netanyahu a été l'élément obstructionniste dans tous les précédents cycles de dialogue ou de négociation, et il est clair qu'il le reste. Il n'est pas intéressé par un accord et donc il fait des déclarations dans les médias pour contrecarrer les efforts en cours. »

Alors que le Hamas a exigé un cessez-le-feu durable, Netanyahu œuvre pour lancer une offensive dans la ville de Rafah, à l'extrême sud du pays, qui regorge de civils déplacés.

Netanyahu a insisté sur le fait qu’il enverrait des troupes terrestres à Rafah, malgré les vives inquiétudes exprimées par les agences de l’ONU quant à la sécurité des civils à l’intérieur de la ville surpeuplée de la frange côtière.

Badran a déclaré que la décision de Netanyahu d’attaquer Rafah était calculée pour « contrecarrer toute possibilité de conclure un accord ».

Le Premier ministre du régime israélien a déclaré que le régime poursuivrait l’invasion de la ville méridionale « avec ou sans » un accord de trêve.

L’offensive israélienne a laissé 85% de la population de Gaza déplacée à l’intérieur du pays, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures du territoire ont été endommagées ou détruites, a rapporté l’ONU.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV