Dans un communiqué publié le samedi 17 février, le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a reproché au régime israélien le manque de progrès dans la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza, alors qu’Israël poursuit ses bombardements incessants sur le territoire assiégé.
Ces remarques interviennent après que les pourparlers sur un échange de prisonniers et un accord de trêve dans la bande de Gaza sont tombés dans une impasse.
« La Résistance ne se satisfera de rien de moins que la cessation complète de l’agression, le retrait de l’armée du régime d’occupation [israélien] de Gaza et de la levée du siège oppressif », a indiqué Haniyeh.
Le Hamas agira de manière responsable dans les négociations sans ignorer les sacrifices et les acquis de la Résistance, a déclaré le haut responsable du Hamas, soulignant que l’un des objectifs des négociations était de parvenir à un accord d’échange de prisonniers dans le cadre duquel les anciens prisonniers palestiniens seront libérés.
En outre, Haniyeh a indiqué que le Hamas utiliserait tous les moyens pour arrêter l’effusion de sang du régime israélien contre la nation palestinienne sans défense.
Le site d’information américain Axios a cité un responsable israélien anonyme déclarant que les pourparlers entre les États-Unis, l’Égypte, Israël et le Qatar sur un accord de cessez-le-feu à Gaza et la libération des captifs israéliens se sont terminés le mardi 13 février « sans aucune avancée ».
Citant des responsables égyptiens, le Wall Street Journal a déclaré que la délégation israélienne avait quitté la capitale égyptienne « sans combler aucune des lacunes majeures des négociations ».
Par ailleurs, un haut responsable égyptien a déclaré que malgré le départ de la délégation israélienne, les négociations étaient « positives » et se poursuivraient pendant trois jours supplémentaires.
De plus, un responsable du Hamas a déclaré que le mouvement de résistance attendait les résultats de la réunion du Caire, mais qu’il était « ouvert à discuter de toute initiative visant à mettre fin à l’agression et à la guerre ».
Israël a lancé, le 7 octobre, une guerre brutale contre Gaza après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération sans précédent Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice en représailles à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
Conformément aux dernières données du ministère de la Santé à Gaza, depuis le début de l’agression israélienne, au moins 28 858 Palestiniens ont été tués en martyr et plus de 68 677 autres blessés.
Environ 130 des 250 prisonniers israéliens capturés par le Hamas lors de l’opération du 7 octobre se trouvent toujours à Gaza après qu’un accord de trêve en décembre 2023 avait permis l’échange de prisonniers entre les deux parties.