Les États-Unis et le Royaume-Uni ont de nouveau mené des frappes aériennes conjointes sur le Yémen alors que le pays se dit prêt à se battre au cas d’une éventuelle incursion terrestre.
Des frappes aériennes ont visé mardi 13 février des zones au district de Tuhayta dans le gouvernorat occidental d’al-Hudaydah.
Aucune information n’a été disponible dans l’immédiat sur l’ampleur des dégâts ou sur le nombre des victimes éventuelles.
Les frappes de mardi ont eu lieu après que des avions militaires américains et britanniques ont frappé jeudi et vendredi au moins 10 cibles dans les zones contrôlées par Ansarallah.
Des étrangers bombardent le territoire yéménite parce que les forces armées yéménites attaquent depuis plusieurs semaines des navires appartenant à Israël ou liés au régime en mer Rouge.
Les Yéménites mènent les attaques contre des navires appartenant à Israël ou se dirigeant vers les ports de la Palestine occupée dans le cadre de leur soutien aux Palestiniens de Gaza.
Israël a tué plus de 28 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, à Gaza depuis début 7 octobre 2023.
Les Yéménites affirment que si le régime ne met pas fin à leurs offensives contre Gaza, les attaques maritimes yéménites se poursuivront contre les intérêts israéliens dans la mer Rouge. Lundi, le vraquier américain Star Iris a été attaqué par les forces navales yéménites en mer Rouge.
Par ailleurs, un haut membre du Conseil politique suprême du Yémen a déclaré mardi que le Yémen était prêt à toute éventuelle incursion terrestre des militaires américains et britanniques.
Mohammad Ali al-Houthi a déclaré qu’une telle incursion terrestre sera beaucoup plus difficile que des opérations similaires menées dans le passé par les forces américaines en Afghanistan ou au Vietnam. Ansarallah annonce que le Yémen « n’a aucune inquiétude » face à un tel scénario.