Les deux mouvements de résistance palestiniens Hamas et Jihad islamique ont mis en garde le régime israélien contre les conséquences d’une invasion terrestre à Rafah, rapporte l’IRNA.
« Nous avons confiance dans la capacité de la Résistance à infliger de lourds dégâts et pertes en vies humaines à l’ennemi sioniste en cas d’une invasion terrestre contre Rafah », a déclaré à la chaîne Al-Mayadeen le membre du bureau politique du Jihad islamique, Ihsan Ataya.
Dans le même ordre d’idées, le représentant du Hamas au Liban, Ahmed Abdel Hadi, a affirmé que les menaces du Premier ministre du régime occupant, Benjamin Netanyahu, de recourir à une offensive terrestre à Rafah, visaient à conduire la Résistance à renoncer à ses conditions préalables concernant les négociations [sur le cessez-le-feu et l’échange des prisonniers].
Selon ce membre du Hamas, frapper Rafah provoquera des réactions dans la région qui ne devraient pas plaire à Washington.
« Netanyahu se livre à un pari risqué ; la seule chance qui lui reste serait d’impliquer les États-Unis dans une guerre dont ils ne veulent pas », a ajouté Ahmed Abdel Hadi.
Ces déclarations tombent après que le chef d’état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, a annoncé dimanche avoir approuvé des plans d’opérations militaires à Rafah.
Le Premier ministre du régime israélien, Benjamin Netanyahu, avait récemment annoncé que les opérations terrestres à Rafah devraient démarrer en l’espace de deux semaines. Il est allé encore plus loin dans ses allégations, en appelant à une destruction des brigades militaires du Hamas au cours d’opérations à Rafah avant le mois de ramadan.
Or, la chaîne 12 de la télévision israélienne a révélé des différends entre Benjamin Netanyahu et Herzi Halevi sur la probable offensive terrestre contre Rafah. La télévision israélienne Kan a par ailleurs rapporté samedi que Washington avait demandé à Tel-Aviv d’éviter les opérations terrestres et l’offensive à Rafah surtout pendant le mois de ramadan qui commence le 12 mars à venir.
Le Hamas, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, ainsi que plusieurs pays européens dont la France et le Royaume-Uni, de même que l’Union européenne ont mis en garde contre les conséquences d’une offensive israélienne à Rafah au sud de la bande de Gaza.
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