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Les frappes américaines en Irak et en Syrie suscitent de vives réactions des mouvements de la Résistance

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants du Hezbollah libanais participent aux commémorations d’Achoura dans une banlieue sud de Beyrouth. ©Getty Images/Illustration

Dans un communiqué publié le samedi 3 février, le mouvement de résistance libanais Hezbollah a fermement condamné les frappes américaines en Irak et en Syrie, déclarant que ces attaques provoqueraient l’instabilité dans la région.

Les agressions des États-Unis constituent une violation flagrante de la sécurité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté des deux pays, a souligné le Hezbollah.

En raison de ces attaques criminelles, l’Irak et la Syrie se tournent vers la Résistance afin de sauver leurs pays de l’occupation américaine et de soutenir les Gazaouis opprimés, a ajouté le mouvement de résistance libanais.

Considérant ces frappes comme étant de « faux prétextes » de Washington pour continuer son occupation de certaines régions en Irak et en Syrie, le Hezbollah libanais a démenti les allégations américaines selon lesquelles les États-Unis ne cherchaient pas à étendre la guerre dans la région.

Par ailleurs, le groupe de résistance irakien Al-Nujaba a mis l’accent sur le fait qu’il apporterait une « réponse inattendue » aux frappes américaines en Irak et en Syrie.

Tout en mettant en garde le gouvernement des États-Unis contre la riposte de la Résistance islamique aux frappes américaines « à tout moment et en tout lieu », Al-Nujaba a martelé : « Vous quitterez l’Irak de façon humiliante ! Il n’y a pas de compromis, nous ne reculerons pas et nous n’échouerons pas ».

Les États-Unis ont ensuite chargé le groupe terroriste Daech de s’en prendre aux combattants des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi), a indiqué le groupe de résistance irakien, ajoutant que ces frappes montrent que Washington soutient le terrorisme et la criminalité dans le monde.

Les Hachd al-Chaabi ont publié un communiqué qui souligne que 16 personnes sont tombées en martyr et 36 ont été blessées à la suite de l’agression américaine contre les combattants de la Résistance dans l’ouest de l’Irak. Les recherches pour retrouver les personnes disparues se poursuivent, ajoute le communiqué.

Nous sommes prêts pour tout ordre du commandant en chef des forces armées irakiennes pour préserver la souveraineté, l’intégrité territoriale et la sécurité de la nation irakienne, ont précisé les Hachd al-Chaabi.

Par ailleurs, le mouvement du Jihad islamique a signalé que les frappes américaines en Syrie et en Irak provoqueraient de fortes tensions et de l’instabilité dans la région, déclarant que l’agression américaine est considérée comme étant l’une des formes d’« occupation », de « domination » et d’« arrogance » des États-Unis dans la région.

De son côté, le mouvement de résistance palestinien Hamas a fermement condamné les frappes américaines contre les positions en Syrie et en Irak, les qualifiant de causes de tensions dangereuses, de violation de la souveraineté de deux pays arabes et de  menace pour la sécurité des deux États ainsi que la stabilité de la région.

Ces frappes américaines nourrissent les « plans expansionnistes des occupants » et dissimulent les crimes israéliens contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, précise le Hamas.

La Résistance palestinienne tient pour responsable des conséquences de cette agression le gouvernement américain, tout en soulignant que la région ne connaîtra pas la paix et la stabilité face à l’agression israélienne tant que les massacres et le nettoyage ethnique du peuple palestinien n’auront pas pris fin.

Il est à noter que les États-Unis ont mené le vendredi 2 février des frappes contre 85 positions en Irak et en Syrie, en réponse à la mort de 3 soldats américains en Jordanie.

Le gouvernement irakien considère cette action comme une « nouvelle agression » des États-Unis contre la souveraineté de l’Irak.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV