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Al-Nujaba s'engage à poursuivre les attaques contre les forces US pour protester contre l'occupation et la guerre à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Sur cette photo d'archive, des combattants du mouvement de résistance irakien Harakat Hezbollah al-Nujaba défilent en uniformes militaires à l'occasion de la Journée internationale Qods dans la capitale Bagdad. ©AP

Le groupe de résistance irakien Harakat Hezbollah al-Nujaba s'est engagé à poursuivre ses frappes contre les bases militaires américaines dans le pays et en Syrie voisine.

Le Cheikh Akram al-Kaabi a rejeté ce vendredi 2 février dans un communiqué les menaces américaines de mener des frappes aériennes sur l'Irak, soulignant que « toute frappe entraînera une réponse appropriée ».

Il a ajouté que son groupe poursuivra ses actions contre les forces américaines jusqu'à ce que ses exigences pour que les troupes d'occupation quittent l'Irak et la fin des offensives terrestres et aériennes incessantes d'Israël contre les Palestiniens à Gaza soient satisfaites.

Ces remarques interviennent alors que Washington a menacé de frapper des cibles en Irak après que trois de ses soldats ont été tués dans une frappe de drone sur une base occupée la semaine dernière, près de la frontière syro-jordanienne.

La Résistance islamique en Irak, un groupe de combattants antiterroristes, qui a revendiqué la responsabilité de cette attaque, a annoncé mardi une « suspension provisoire » de ses opérations contre des cibles américaines dans la région.

Le groupe a cité « la considération pour le gouvernement irakien » comme raison de cette décision, sans donner plus de détails.

Le sentiment antiaméricain est vif en irak en raison du fort soutien de Washington aux crimes israéliens à Gaza ainsi que du fait que Washington s'abstient de retirer ses forces d'Irak, 19 ans après avoir envahi le pays.

L'Irak a adopté une loi pour expulser les forces étrangères après que Washington a assassiné de hauts commandants antiterroristes irakiens et iraniens il y a quatre ans.

Lire aussi : Lutte contre le terrorisme : al-Nujaba remercie l’Ayatollah Khamenei et le général Soleimani

Le général Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), et Abu Mahdi al-Muhandis, commandant en second des Unités de mobilisation populaire (UMP) irakiennes, ont été assassinés avec leurs camarades aux États-Unis par une frappe de drone ordonnée par Trump, alors président américain, près de l'aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020.

Les deux commandants antiterroristes emblématiques sont grandement admirés pour leur rôle déterminant dans la lutte et la décimation du groupe terroriste Daech Takfiri dans la région, notamment en Irak et en Syrie

Les États-Unis, le plus grand allié d'Israël, ont fourni au régime occupant une multitude d'armes et de munitions depuis le début de la guerre à Gaza.

Washington a également opposé son veto aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU appelant le régime à cesser son agression.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV