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Sept navires de guerre de l'OTAN s’exercent en Méditerranée centrale

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Le porte avion USS Harry S. Truman en mer Méditerranée, le 8 mai 2018. ©AFP

Les forces combinées du 2e Groupe maritime permanent de l'OTAN (SNMG2) et du 2e Groupe permanent de lutte contre les mines de l'OTAN (SNMCMG2) se sont réunies en Méditerranée centrale pour s'entraîner dans le cadre d'un exercice difficile dans un champ de mines en mer.

Sept navires de guerre de l'OTAN de quatre pays, dont des frégates, des destroyers et des chasseurs de mines, se sont dirigés vers la Méditerranée pour participer, le 27 juillet à cet exercice.

Des chasseurs de mines et un navire de commandement et de soutien du SNMCMG2 (la marine turque TCG Erdek M-263) et les navires de la marine italienne ITS Stromboli (A-5327) et ITS Viareggio (M-5559) ont utilisé leur équipement spécialisé pour dégager une route sûre à travers le champs de mines. Le HMS Duncan (D37) (Royaume-Uni), ainsi que le TCG Gokceada (F494) (Türkiye) et ITS Carabiniere (F593) (Italie), étaient renforcé par le destroyer USS Ramage (DDG 61) (États-Unis).

Les groupes ont vaincu des attaques aériennes et de missiles simulés par ordinateur en utilisant une combinaison de systèmes antiaériens à longue et courte portée et de défense ponctuelle. Le groupe de travail représentait des engins d'attaque rapide, que le groupe a contrés avec des armes à courte portée telles que des mitrailleuses de calibre 30 mm ou 50.

L'Otan dit vouloir renforcer la sécurité dans la zone. « Il est vital que nous soyons en mesure de maintenir ouvertes ces routes stratégiques afin que les navires marchands puissent les traverser en toute sécurité », lit-on dans un communiqué de l’OTAN.

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Selon certaines sources d’information la Russie a déjà envoyé la frégate Gorshkov en Méditerranée pour protéger ses troupes opérant sur le port syrien de Tartous.

La frégate russe serait en Méditerranée pendant environ deux mois, et sera en contact avec la base navale de Tartous en Syrie, qui abrite des installations russes.

Des spéculations sur la présence du navire russe en Méditerranée pour protéger les forces russes en Syrie ont été mises en avant alors que les tensions ne cessent de s’aggraver entre l'Occident et la Russie, et elles se sont propagées à d'autres parties du monde comme l'Arctique.

Le lundi 19 juin, le ministère russe de la Défense a annoncé qu'un navire de guerre russe avait aidé à secourir ceux qui avaient péri en mer Méditerranée. L'Amiral Gorshkov de la flotte de l'Union soviétique de la flotte du Nord et les équipages du cargo qui l'accompagne « Pijma » ont secouru 68 personnes en mer Méditerranée.

« La frégate Admiral Gorshkov et le cargo Pyzhma ont participé au sauvetage des passagers du navire condamné », a rapporté le ministère de la Défense de la Russie. L'Avalon, qui a envoyé le signal SOS, était sous pavillon allemand et grec.

La Méditerranée centrale a été décrite par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) comme la route migratoire la plus dangereuse au monde, où une personne sur six quittant les côtes de l'Afrique du Nord sur de petits bateaux meurt dans leurs voyages.

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Depuis 2014, plus de 21 000 personnes se sont noyées ou ont disparu en Méditerranée centrale lors de la traversée.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV