Un communiqué publié à l'issue d'un sommet de l'OTAN prétend que « les cyber-opérations malveillantes de la Chine, sa rhétorique de confrontation et sa désinformation mettent en péril la sécurité de l'Alliance » et que « la Chine tentent de perturber l'ordre international fondé sur des règles, en particulier dans le domaine cybernétique ».
« Selon l'OTAN, les cyber-activités malveillantes pourraient atteindre le niveau d'une attaque armée et conduire le Conseil de l'Atlantique Nord à invoquer l'Article 5". Cependant, quand ses membres ont lancé publiquement une stratégie de cybersécurité agressive, l'OTAN a simplement choisi de l'ignorer », a affirmé le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Wang Wenbin, lors d'un point de presse en réponse à une question sur ce sujet.
« L'OTAN affirme promouvoir l'ordre dans le cyberespace. Cependant, lorsque ses membres ont déclaré que les infrastructures critiques d'autres pays étaient des "cibles légitimes" en dépit du consensus des Nations unies, l'OTAN a simplement choisi de rester silencieuse.», a noté M. Wang.
Plus tôt mercredi, la Chine a clairement dénoncé les conclusions du sommet de l’OTAN, accusant cette alliance d’«hypocrisie», et de s’étendre en Asie-Pacifique avec des visées «hégémoniques».
"Nous espérons que les petits et moyens États membres de l'OTAN prendront davantage conscience de la nécessité de rester stratégiquement indépendants en matière de cybersécurité. Nous appelons l'OTAN, en particulier ses grands pays, à respecter scrupuleusement le cadre des Nations unies sur le comportement responsable des États dans le cyberespace et à collaborer avec la communauté internationale pour maintenir la paix et la stabilité en faisant preuve de responsabilité dans le cyberespace". a ajouté Wang.