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Les États-Unis font pression sur leurs alliés en Afrique au sujet des liens avec l'Iran et la Russie (The East African)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis font pression sur leurs alliés en Afrique au sujet des liens avec l'Iran et la Russie. (Illustration)

Inquiet de l'élargissement de la coopération économique entre les pays africains, l'Iran et la Russie, Washington tente d'empêcher les pays du continent noir de cette coopération en les menaçant d'abandonner des accords profitables.

Le site Internet The East African a écrit à ce propos que « les États-Unis affirment que leurs alliés qui coopèrent avec l'Iran et la Russie courent un risque de réputation, avertissant d'un isolement potentiel des accords lucratifs ».

Le sous-secrétaire au Trésor américain chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, qui a rencontré et s'est entretenu vendredi avec le président kenyan William Ruto, a averti ses alliés de se méfier de la réputation économique des deux pays.

Cependant, il était clair qu'en agissant ainsi, les États-Unis n'interféraient en aucune façon avec les relations bilatérales du Kenya ou de tout autre pays, a-t-il prétendu.

« Mais ce que nous voyons, c'est encore une fois bien sûr que l'Iran et la Russie sont isolés économiquement et soit ils recherchent des partenaires, soit ils recherchent de nouveaux canaux pour avoir des relations économiques », a prétendu Nelson.

Dans une partie de son rapport, The East African a fait allusion aux sanctions américaines contre l’Iran sous prétexte de son programme nucléaire et écrit que cette sanction a rendu difficile le libre-échange, y compris la vente de pétrole, pour l'Iran. La Russie est également sous sanctions depuis la guerre en Ukraine.

Se référant au récent voyage du président iranien en Afrique, The East African a souligné que cette tournée africaine du président iranien fait partie des derniers efforts diplomatiques de l'Iran pour former de nouvelles alliances, ce qui a inquiété les Etats-Unis.

En ce qui concerne les relations entre l’Iran et la Russie, ce média anglophone a noté: « William Burns, chef de la Central Intelligence Agency (CIA) américaine, a affirmé le 20 juillet que des techniciens russes aidaient le programme de missiles et le système de lancement spatial de l'Iran. L'aide de la Russie peut contribuer au développement des missiles balistiques intercontinentaux et du programme spatial militaire de l'Iran, et conduire finalement au renforcement des capacités de collecte d'informations de ce pays. »

The East African a évoqué ensuite l'invitation de l'alliance des puissances économiques émergentes mondiales connue sous le nom de BRICS au président iranien à participer au 15e sommet des BRICS en Afrique du Sud.

Pour rappel, l'Afrique du Sud, présidente en exercice du groupe BRICS, accueillera le sommet BRICS à Johannesburg du 22 au 24 août.

Anil Sooklal, le diplomate sud-africain chargé des relations avec les BRICS, a déclaré à propos de ce sommet que l'utilisation des monnaies nationales et la réduction de la dépendance au dollar américain seront à l'ordre du jour du sommet des BRICS à Johannesburg.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV