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L’Irak accélère le déploiement des gardes-frontières entre la région du Kurdistan et l’Iran

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Des militaires irakiens stationnés dans les zones frontalière. (Photo d'Archives)

L’Irak renforce le déploiement de gardes-frontières dans la région du Kurdistan irakien, après que chef d’état-major des forces armées de la République islamique a averti que l’incapacité du gouvernement de Bagdad à contrer les agissements des groupes séparatistes anti-iraniens entraînerait une nouvelle série de frappes iraniennes.

« Sous la direction du commandant en chef des forces armées [le Premier ministre Mohammed Shia al-Sudani], les efforts fournis par le ministre de l’Intérieur ont conduit à un accord avec la région du Kurdistan selon lequel, la 21e brigade des gardes-frontières sera déployée dans la province de Sulaymaniyah à la frontière avec l’Iran », a déclaré vendredi 14 juillet, le directeur général des relations et de l’information du ministère irakien de l’Intérieur, Saad Maan.

Faisant état de la construction prochaine de 47 postes-frontières dans la région séparant l’Iran et l’Irak, le responsable irakien a en sus annoncé que 50 tours en béton équipées de 40 caméras de surveillances y avaient d’ores et déjà été érigées.

« Les entreprises spécialisées dans la construction seront invitées la semaine prochaine à soumettre leurs offres et contribuer par la suite à la réalisation du projet », a poursuivi Maan soulignant les efforts visant à augmenter le nombre de caméras de surveillance à 130 et même plus.

Le haut responsable irakien de préciser que les caméras mises en place surveilleraient de près le district de Sinjar dans la région du Kurdistan ainsi que les zones frontalières entre l’Irak et l’Iran, annonçant également l’entrée en service d’une grande salle de surveillance à des fins de sécurité.

Les mesures de rigueur font suite à la sévère mise en garde 11 juillet du général de division Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées iraniennes, contre les agissements des groupes séparatistes armés dans le nord de l’Irak qui menacent la sécurité des frontières iraniennes.

« Nous attendrons jusqu’en septembre, délai accordé par le gouvernement iranien, et nous espérons que le gouvernement irakien assumera sa responsabilité, mais après le délai fixé si ces groupes restent toujours armés ou mènent des opérations, nous commencerons nos opérations contre ces groupes avec plus de fermeté », a martelé le général Baqeri, lors d’un rassemblement annuel des commandants des Forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) à Machhad, dans le nord-est de l’Iran.

Le 21 novembre 2022, les positions des groupes séparatistes et terroristes anti-iraniens dans le nord de l’Irak ont fait l’objet des attaques au missile et de drone kamikaze menées par les forces du CGRI. Des frappes visaient les positions du tristement célèbre Parti démocratique du Kurdistan iranien (PDKI) et du parti Komala opérant dans le nord du Kurdistan irakien.

Le CGRI a, à plusieurs reprises, exhorté le gouvernement de Bagdad et la région du Kurdistan à respecter leurs engagements envers l’Iran et à prendre les mesures nécessaires pour sécuriser leurs frontières.

La République islamique d’Iran a averti à plusieurs reprises les autorités locales du Kurdistan irakien qu’il ne tolérerait pas la présence de groupes terroristes le long de ses frontières nord-ouest, affirmant que le pays donnerait une réponse décisive, si ces zones devenaient une plaque tournante des terroristes anti-iraniens.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV