Après son déplacement en Crimée, le président russe s’est rendu à Marioupol à bord d’un hélicoptère pour visiter les quartiers de la ville, selon le communiqué du Kremlin publié dimanche.
Lors de sa toute première visite à Donetsk dans la région du Donbass, le président russe, Vladimir Poutine, s’est rendu à Marioupol en hélicoptère tôt dimanche, ont indiqué des médias russes citant le Kremlin.
Le vice-Premier ministre russe Marat Khusnullin a parlé en détail à Poutine des « travaux de construction de nouvelles zones résidentielles, d’installations sociales et éducatives, d’infrastructures de services publics et de centres médicaux dans la ville et sa périphérie.
Poutine a entendu des rapports du chef d’état-major de l’armée russe, également vice-ministre de la Défense, Valery Gerasimov, et d’un certain nombre de chefs militaires.
Le Kremlin a ajouté que Poutine avait tenu une réunion au poste de commandement de l’opération militaire spéciale à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. Le président Poutine, ajoute-t-il, doit revenir à Moscou lundi pour accueillir son homologue chinois Xi Jinping.
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Le Kremlin a annoncé vendredi que Poutine et Xi prévoyaient d’inaugurer une “nouvelle ère” dans leurs relations lors de la visite du dirigeant chinois à Moscou.
Les deux dirigeants discuteront de “l’approfondissement de la coopération sino-russe”, a déclaré le principal conseiller de Poutine, Iouri Ouchakov.
Ouchakov a noté que la campagne militaire de la Russie en Ukraine sera également à l’ordre du jour des discussions entre les deux parties, ajoutant que Poutine et Xi signeront un important communiqué « sur le renforcement du partenariat global et que des relations stratégiques entre les deux pays entrent dans une nouvelle ère ».
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a qualifié le voyage de Xi à Moscou de “visite pour la paix”.
Entre-temps, la Cour pénale internationale (CPI) basée à La Haye a émis un mandat d’arrêt contre Poutine pour “crimes de guerre”.
La CPI a déclaré vendredi 17 mars dans un communiqué que le mandat d’arrêt avait été émis pour l’implication présumée de Poutine dans la déportation et le transfert illégaux d’enfants des zones occupées d’Ukraine vers la Russie.
Après l’émission d’un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine par la Cour pénale internationale, le Kremlin a immédiatement réagi, dénonçant “l’insignifiance” de la décision.
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« Les décisions de la Cour pénale internationale sont dénuées de sens pour notre pays, y compris d’un point de vue juridique”, car Moscou n’a aucune obligation envers elle », a écrit sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
