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«Le langage de l'ultimatum ne fonctionne pas avec les autorités iraniennes» (Mikhail Ulyanov)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhail Ulyanov, le 20 juin 2021 ©AFP

Un haut diplomate russe a critiqué l'approche diplomatique de l'Union européenne contre la République islamique d’Iran, soulignant que le langage de « l'ultimatum » ne marche pas avec les autorités iraniennes.

Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhail Ulyanov, a fait ces remarques, lundi 20 février, dans un message publié lundi sur Twitter en réponse au tweet du chef de la politique étrangère de l'UE, Joseph Borrell, suite à la conversation téléphonique de ce dernier avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.

Borrell a prétendu qu'il a appelé la RII à coopérer d'urgence avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et à « arrêter de soutenir la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine ».

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Faisant référence au tweet de Borrell, l'envoyé russe a déclaré que « la diplomatie de l'UE ressemble aujourd'hui à un ultimatum ».

« Bruxelles ne comprend pas qu'un tel langage ne fonctionne pas avec les autorités iraniennes », a tweeté Ulyanov, qui dirigeait la délégation russe aux pourparlers de Vienne pour relancer l'accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d'action conjoint (PGAC).

L'Iran et l'AIEA sont actuellement dans un différend déclenché par les accusations de l’Agence influencée par Israël, qui ont été portées contre les activités nucléaires pacifiques de Téhéran, au moment même où la République islamique d'Iran et d'autres parties à l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 semblaient proches d'un accord.

L'Iran affirme qu'un accord sur la relance de l'accord nucléaire dépend du règlement des questions de garanties entre Téhéran et l'AIEA, et que sans régler ces questions, il est hors de question de ressusciter le Plan global d'action conjoint (PGAC).

Les négociations pour sauver le PGAC sont au point mort depuis août 2022 en raison de l'obstination de Washington sur sa position intransigeante de ne pas lever toutes les sanctions imposées à l'Iran par l'administration Trump.

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La République islamique d’Iran soutient qu'il est nécessaire que les États-Unis offrent des garanties qu'ils ne retireront ni ne violeront à nouveau l'accord. Les États-Unis ont refusé, compliquant les perspectives des pourparlers.

En ce qui concerne les allégations sans fondements des pays occidentaux sur l’utilisation des drones iraniens dans la guerre en Ukraine, Amir-Abdollahian a déclaré que la République islamique d'Iran a toujours souligné la nécessité d’un cessez-le-feu et la recherche de solutions diplomatiques pour résoudre le conflit en Ukraine.

L’Iran et la Russie ont une longue histoire de coopération militaire qui n’était en aucun cas liée à la question de l’approvisionnement en drones par Téhéran lors du conflit à Kiev.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV