« Sous pression des faucons américains, les pays de l’UE sont en train de partir dans un délire total sur la livraison d’armes de plus en plus lourdes à Zelensky [le président ukrainien] », a tweeté, vendredi 20 janvier, Florian Philippot, homme politique français et fondateur du parti Les Patriotes.
« Les faucons américains veulent la guerre mondiale en Europe » a-t-il poursuivi, déclarant que Macron va peut-être même donner des chars Leclerc!
Sous pression des faucons américains, les pays de l’UE sont en train de partir dans un délire total sur la livraison d’armes de plus en plus lourdes à #Zelensky ! Macron va peut-être même donner des chars Leclerc !
— Florian Philippot (@f_philippot) January 20, 2023
Les faucons américains veulent la guerre mondiale, en Europe !
Le char Leclerc est un char de combat de troisième génération de la classe des 60 tonnes, fabriqué par Nexter à Roanne jusqu'en juillet 2008. Son équipage est composé de trois opérateurs : le chef de char, le tireur et le pilote. Il est armé d’un canon de 120 mm. C’est un des rares chars de bataille capable de tirer en roulant sur une cible fixe ou mobile jusqu’à une distance de 4 000 mètres.
Entré en service en 1993, le char de combat Leclerc a été déployé sur différents théâtres d’opérations: au Kosovo, au Liban, en Estonie et désormais en Roumanie.
Auparavant, faisant référence au soutien militaire français à l’Ukraine, le général Christophe Gomart, ancien chef du renseignement militaire de ce pays, a mis en garde contre le désarmement de la France, ainsi que la baisse de ses stocks.
Dans ce droit fil, le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a mis l’accent sur le fait que la guerre en Ukraine a épuisé les stocks d'armes de l'Union européenne au point de manquer de « capacités de défense essentielles » pour se protéger en cas de conflit, avertissant que l’Europe est aux prises avec des menaces réelles.
Pour rappel, le 24 février 2022, le président russe, Vladimir Poutine, a lancé son « opération militaire spéciale » en Ukraine dans le but de « dénazifier » et « démilitariser » le pays, accusant Kiev de ne pas avoir mis en œuvre les termes d’un précédent accord de paix avec les régions séparatistes de Donetsk et Louhansk.
Depuis le début du conflit entre les deux pays, les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont imposé une série de sanctions à la Russie et fourni des aides militaires à Kiev, malgré les avertissements de la Russie selon lesquels les armes prolongeraient la guerre.
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