Lors d'une cérémonie commémorative marquant le troisième anniversaire de la mort en martyr du général de corps d'armée iranien, Qassem Soleimani, dans une attaque de drones américains en Irak, le Secrétaire général du mouvement de la Résistance libanais (Hezbollah), Sayyed Hassan Nasrallah, a salué les sacrifices du général Soleimani. Le commandant emblématique était un « grand leader » qui a vaincu le groupe terroriste Daech et empêché Israël de poursuivre son occupation.
Nasrallah a prononcé un discours par vidéoconférence lors de la cérémonie du Prix international Soleimani de littérature de la Résistance, organisée par l'Association Asfar.
Nasrallah a déclaré que le commandant en chef dépasse à la fois le temps et l'espace, et appartient non seulement à l'Iran mais à toutes les nations.
« Qassem Soleimani est un martyr qui transcende le temps et l'espace. Il n'est pas un martyr de l'Irak, de l'Iran ou de la Syrie, mais plutôt un martyr du monde entier. Il a été un grand leader pendant la bataille contre Daech et a repoussé les Israéliens bien au-delà de leurs murs », a-t-il souligné. « Soleimani était un leader éminent, sublime et clé dans la bataille qui a empêché les Américains d'occuper notre région. L'axe qui a combattu Daech avait le martyr Soleimani comme grand leader, ayant défié Daech et enterré le projet du Grand Israël ».
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Nasrallah a déclaré que la caractéristique la plus importante du général Soleimani était sa « force morale et son courage sans précédent » qui ont inspiré tous ceux qui ont travaillé avec lui.
Il a déclaré que le général Soleimani avait un grand potentiel pour impressionner les générations futures : « À chaque génération, nous avons besoin de modèles tels que ces martyrs, présents sur tous les champs de bataille, et dont les noms doivent être ravivés car ils représentent une richesse intellectuelle et spirituelle qu'il ne faut pas sous-estimer. Nous devons le faire pour nous-mêmes et non pour eux seuls. »
« Aucun bloc ne veut que le vide présidentiel se poursuive »
Plus loin dans son discours, Nasrallah a souligné qu'au sein du Liban, tout le monde veut mettre fin au vide présidentiel afin que le gouvernement puisse être formé et que les choses reprennent leur cours normal.
Il a ajouté que la véritable description aujourd'hui est qu'il existe plusieurs blocs parlementaires et que personne n'a la majorité. « C'est notre droit naturel de dire que nous voulons un président qui ne poignarde pas la Résistance dans le dos, tout comme c'est le droit naturel de tout bloc de dire qu'il ne veut pas d'un président proche du Hezbollah. Aucun bloc ne veut pas que le vide présidentiel se poursuive », a-t-il indiqué.
Le 1er novembre dernier, le Liban est entré dans un vide présidentiel. Le mandat de l'ancien président Michel Aoun s'est terminé le 31 octobre, sans élire de successeur tandis que le Parlement a échoué 10 fois à le faire.
Le Liban souffre de coupures de courant dans un contexte d'effondrement économique depuis 2019, ce qui a conduit à l'incapacité du Trésor public à financer les importations de mazout pour faire fonctionner les centrales électriques.
Nasrallah accuse Washington d'empêcher le Liban de bénéficier de l'offre iranienne de carburant
« Tout le monde au Liban vit avec le problème de l'électricité qui va au-delà des groupes et des factions et qui affecte l'économie et la vie normale des gens », a déploré Nasrallah.
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Il a souligné qu'il y a des mois, on nous avait dit de sécuriser le carburant de l'Iran pendant 6 mois, d'augmenter les heures d'approvisionnement en électricité à 8 heures et de mettre le Liban sur la voie d'une solution.
« Nous avons contacté l'Iran, et ils ont accepté la demande libanaise de carburant. L'offre de carburant iranien au Liban est toujours valable, mais ce sont les Américains qui empêchent sa mise en œuvre. Ils ont menacé les responsables libanais s'ils acceptaient l'aide du carburant iranien », a-t-il expliqué.
