Les médecins généralistes français ainsi que les médecins spécialistes du secteur privé se sont mis en grève du lundi 26 décembre au 2 janvier et réclament un double salaire pour l’admission des patients.
Les médecins français ont demandé à leurs confrères de fermer leurs cabinets à partir du lundi 26 décembre et réclament une hausse du tarif de consultation de 25 euros à 50 euros et une amélioration de leurs conditions d’exercice. Il s’agit de la deuxième manifestation de ce type en un mois alors que plus tôt début décembre, des médecins en France s’étaient mis en grève.
Selon Sputnik, la grève était organisée par le collectif « Médecins pour demain », créé en septembre pour attirer l’attention sur la pénurie de médecins en France et les conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent.
Le rapport affirme que les médecins français se plaignent de la surpopulation des hôpitaux au milieu de l’épidémie de grippe, de Corona et de bronchiolite dans ce pays.
« Il y a les épidémies, mais aussi toutes les pathologies chroniques. Je crois que l’on n’a plus les moyens actuellement de suivre nos patients au long cours, que ce soit les bébés ou personnes âgées lorsqu’ils présentent un tout un tas de problèmes de santé, pathologies s’associant les unes aux autres nous demandant tout un tas de tâches qui s’accumulent au fil des consultations », décrit, auprès de BFMTV, Florence Lapica, médecin généraliste et membre du syndicat MG France.
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L’appel des autorités à « l’union sacrée » des professionnels de santé, dans l’espoir de « soulager » des hôpitaux débordés par la « triple épidémie » de Covid-19, bronchiolite et grippe, n’a pas fait renoncer « Médecins pour demain ».
Toujours selon Sputnik, les experts du secteur préparent une grande manifestation nationale prévue le 5 janvier à Paris.
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Plus tôt en été, les personnels médicaux se sont mis en grève dans toute la France, s’opposant aux politiques de santé dans ce pays et exigeant une augmentation de salaire.
Les syndicats ont précédemment averti que la France était confrontée à une crise dans le système des soins de santé, et les personnels médicaux des hôpitaux publics ont passé les trois dernières années à tenter d’attirer l’attention sur la situation.
