En France, les médecins généralistes, les biologistes et les contrôleurs de la SNCF rejoignent les grévistes d’autres métiers, réclamant l’augmentation de leur rémunération et l’amélioration des conditions de travail.
Les médecins généralistes, les biologistes et les laboratoires de toute la France sont censés entamer une grève massive et sans précédent cette fin de semaine, le corps médical appelant également les praticiens libéraux à rejoindre les grévistes.
À partir de ce jeudi 1er décembre, et au milieu de la nouvelle vague de Covid-19, le personnel de santé en France a décidé de rejoindre les grévistes d’autres métiers dans le pays.
La vice-présidente de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), Dre Isabelle Nouet-Martinot, a assuré qu’au moins les trois quarts des cabinets médicaux seraient fermés, et ce, alors que les responsables français avertissent contre une nouvelle vague de Covid-19 à travers la France.
De surcroît, les syndicats et grands groupes d’analyses médicales appellent de nouveau à la fermeture des laboratoires jeudi et vendredi. Le personnel de la santé, surtout les médecins généralistes souhaitent voir la rehausse du tarif des consultations complexes. La grève inédite des médecins se produit à un moment où, la France se heurte à un manque de moyens humains dans le secteur médical.
La colère qui gronde depuis plusieurs mois émane notamment du mouvement des « Médecins pour demain ». Né en septembre, ce collectif « asyndical et apolitique », revendiquant plus de 15 000 membres, déplore entre autres des conditions d’exercice très difficiles, avec des journées très chargées, qui dissuadent les jeunes de s’installer en cabinet.
Parallèlement, la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) annonce un mouvement de grève chez ses contrôleurs, du vendredi 2 décembre au dimanche 4 décembre qui conduira à l’annulation de 60 % des TGV et Intercité lors de ce week-end, à l’approche des fêtes de fin d’année. Il est question d’une grogne sur les salaires et les conditions de travail.
De même, plusieurs syndicats rejoignent les contrôleurs de la SNCF mis en grève pour réclamer des hausses de salaire et une meilleure reconnaissance du métier.
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Le secrétaire général de l’UNSA-Ferroviaire, Didier Mathis, qualifie cette situation d’« une épée de Damoclès pesant sur la suite des négociations avec la direction » afin d’obtenir les revendications des protestataires.
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