Un membre du bureau politique d’Ansarallah révèle des agissements hostiles contre le Yémen à Bab el-Mandeb.
Un membre du bureau politique d’Ansarallah, Ali al-Qahoum, a confirmé que les États-Unis tentent de rebattre les cartes dans le dossier yéménite pour mettre en œuvre des complots plus agressifs et entraver toute démarche de paix.
Al-Qahoum a déclaré : « Les Américains mènent des missions dangereuses au Yémen, jouent aux cartes et préparent davantage de conspirations avec l'ingénierie britannique. »
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Al-Qahoum a ajouté que les Américains et les Britanniques « insistent sur la poursuite de l'agression et du blocus, et ce sont eux qui entravent toutes les étapes de paix ».
« La présence militaire américaine à Bab el-Mandeb et au large des côtes yéménites constitue un danger pour le Yémen et pour la navigation maritime, et prouve le comportement agressif de l'Amérique et sa conspiration contre le pays », a-t-il dit cité par la chaîne Al-Mayadeen.
À cet égard, Edward Hunt, un expert et chercheur américain, a souligné que les États-Unis ont échoué dans la guerre au Yémen et que le gouvernement de salut national du Yémen mené par Ansarallah est le vainqueur de cette guerre.
Il a déclaré que le soutien américain à la trêve au Yémen n'est qu'une tentative pour gagner du temps et fait partie du changement de tactique de Washington, sans manquer de réitérer qu'en fin de compte, le gouvernement de Sanaa remporterait la victoire.
« 80% des habitants du Yémen sont sous la bannière du gouvernement de Sanaa et que le gouvernement du salut national a réussi à disposer de missiles pouvant atteindre les profondeurs de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis », a-t-il poursuivi.
L’Arabie saoudite a lancé la guerre dévastatrice contre le Yémen en mars 2015 en collaboration avec ses alliés arabes et avec le soutien militaire et logistique des États-Unis et d’autres États occidentaux.
L’objectif était de réinstaller le régime favorable à Riyad d’Abd Rabbo Mansour Hadi et d’éliminer le mouvement de résistance populaire Ansarallah, mais en vain.
Un cessez-le-feu temporaire négocié par les Nations unies est entré en vigueur en avril 2022 et a été renouvelé à deux reprises, mais a finalement expiré le 2 octobre. La trêve n’a pas été renouvelée en raison des violations constantes de l’accord par la coalition saoudienne et de son refus de lever correctement le siège qu’elle a imposé contre le Yémen en même temps que le lancement de la guerre en mars 2015.
Des centaines de milliers de Yéménites, y compris des femmes et des enfants, ont été tués depuis le début de la guerre.
