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E-Press du 12 décembre 2022

E-Press du 12 décembre 2022

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Au sommaire

1- Qu’attend la Chine du monde arabe ?

Le problème avec la plupart des analyses politiques des médias occidentaux est qu’elles sont généralement à courte vue et se concentrent principalement sur ce qui présente un intérêt direct pour les gouvernements occidentaux. En 2021, la Chine a annoncé la construction de mille écoles en Irak, une nouvelle qui a occupé une place importante dans la couverture médiatique arabe.

On peut en dire autant de l’influence économique – et pas seulement commerciale – croissante de la Chine dans les pays arabes.

La lucrative initiative chinoise « Belt and Road », présentée en 2013, s’intègre parfaitement à l’infrastructure politique des liens arabo-chinois construits au cours des années précédentes. Selon le journal Asharq Al-Awsat, Riyad a été le plus grand bénéficiaire des investissements chinois dans le cadre de la BRI au cours du premier semestre 2022.

À partir de mars, l’Arabie saoudite a accepté le principe de vendre son pétrole à la Chine en utilisant le yuan chinois au lieu du dollar américain. Une fois mise en œuvre, cette décision aura des répercussions irréversibles sur le marché mondial mais aussi sur le statut futur du dollar.

Le fait de supposer que des changements aussi considérables dans la géopolitique mondiale s’enracinent dans le besoin ponctuel des Arabes d’ « envoyer un message », continuera d’empêcher l’Occident de prendre la réelle mesure de changements, qui, non seulement au Moyen-Orient mais dans le monde entier, modifieront de façon durable la carte politique mondiale. Plus vite l’Occident en prendra conscience, mieux ce sera.
Compte tenu de tout cela, il paraît injustifié et malavisé de laisser penser que de grandes entités politiques comme la Chine et les pays arabes fondent leur politique étrangère, et donc jouent leur avenir, sur des réactions impulsives au comportement d’un seul président ou d’une seule administration.

Source : réseau international

2- Le Venezuela contre le dollar 

Dénonçant un « assaut criminel » de la monnaie étasunienne, le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé que des mesures seraient prises pour défendre le «taux officiel» du bolivar, après une dépréciation de la monnaie nationale. 

Le Venezuela a annoncé ce 10 décembre des mesures pour défendre sa monnaie, le bolivar, qui a perdu 17% de sa valeur face au dollar la semaine dernière. 
« Face à l'assaut du dollar criminel, j'ai ordonné à l'équipe économique de prendre des mesures pour défendre le taux officiel, pour un commerce sain qui respecte les droits du peuple », a publié le président vénézuélien Nicolas Maduro sur Twitter.

La semaine dernière, la valeur du dollar est passée de 11,69 à 14,12 bolivars, soit une dépréciation de 17,20% de la monnaie du Venezuela, une tendance de fond depuis octobre 2021.  

Selon plusieurs analystes économiques, les milliards de dollars injectés par l'Etat dans le marché des changes pour maintenir les taux ont entretenu l'instabilité du bolivar. 

Le gouvernement, pour sa part, voit dans la dépréciation du bolivar une « offensive » ayant pour but de freiner la croissance du pays. 

La vice-présidente du pays, Delcy Rodriguez, a déclaré le 9 décembre que la croissance du PIB vénézuélien était à deux chiffres, sans pour autant les révéler. 

Source : RT

3- Armée française : "Bombardons la Russie !"

Michel Yakovleff, un général à la retraite de la Légion étrangère française, qui a longtemps servi au siège de l'OTAN à Bruxelles, a suggéré que les nationalistes ukrainiens attaquent les défilés militaires russes marquant le 9 mai, jour de la Victoire.

Selon le Français, cité par le journaliste russe Ruslan Ostashko, l'armée ukrainienne doit non seulement frapper l'armée russe, mais aussi attaquer les défilés militaires prévus par la Russie en l'honneur du Jour de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique. Selon le général, la défaite de la Russie en Ukraine annulera la victoire de l'URSS sur l'Allemagne nazie.

A noter que ce n'est pas la première fois que ce général à la retraite de l'armée française s'exprime dans ce sens. En août de cette année, Yakovleff a proposé d'envoyer des militaires français en Ukraine en tant qu'opérateurs de systèmes anti-aériens et de missiles fournis par l'Occident. Selon le général, il faut trop de temps pour former l'armée ukrainienne, il faut donc envoyer des soldats de l'OTAN.

« Il n'y a rien d'illégal dans le fait que nous soyons impliqués dans la défense de l'Ukraine. Pour le moment elle verse son sang seule », dit le général.

En France même, les déclarations du général ont été critiquées, affirmant vouloir entraîner la république dans une guerre avec la Russie, défendant les intérêts des États-Unis et de l'Ukraine, mais pas de la France.

Pendant ce temps, l'ancien ambassadeur d'Ukraine à Washington, Valery Chaly, estime que les pays de l'OTAN prendront bientôt le parti de l'Ukraine. Et ils participeront directement aux hostilités après que les forces armées ukrainiennes auront "affaibli" les troupes russes. Selon Chaly, dès que la victoire de l'Ukraine "deviendra évidente", les pays de l'OTAN se joindront à eux pour achever "la défaite de la Russie."

Source : Topwar

4- Le soutien à Kiev affaiblit l’armée allemande

La base matérielle de l’armée allemande est actuellement en mauvais état, a fait savoir ce samedi Eva Högl, commissaire parlementaire aux forces armées. Et ce, en raison du soutien accordé à Kiev.

Depuis le 24 février, jour du début de l’opération militaire russe en Ukraine, la Bundeswehr dispose de moins de matériel qu’auparavant, a-t-elle expliqué à la radio Deutschlandfunk. Car de grandes quantités ont été envoyées dans ce pays pour le soutenir.

Un manque de munitions se fait également sentir dans l’armée, a également rappelé Mme Högl. Selon l’entreprise allemande d’armement Rheinmetall, l’Ukraine tire en effet chaque jour 6.000 à 10.000 cartouches dans le segment des gros et moyens calibres.

Neuf mois sont passés depuis l’annonce faite le 27 février par le chancelier allemand Olaf Scholz de l’augmentation massive de l’effort de défense allemand. Il avait alors annoncé un plan visant à moderniser les forces armées allemandes avec une enveloppe immédiate de 100 milliards d’euros. Il importe donc, selon la responsable, d’accélérer cette modernisation.

L’Allemagne a cependant décidé de ne pas livrer de batteries de défense antimissile Patriot à l’Ukraine, après une demande en ce sens de Varsovie. Berlin a préféré déployer en Pologne une partie de ses systèmes Patriot après qu’un village polonais a été touché par une explosion mortelle provenant vraisemblablement d’un missile ukrainien de défense antiaérienne. La Pologne a fini par les accepter sur son sol. Auparavant, elle voulait qu’ils viennent renforcer la défense de l’Ukraine.

À côté de la France, qui a fourni à l’Ukraine 18 de ses 76 canons CAESAR, outre de nombreux missiles Milan et Mistral, l’Allemagne approvisionne aussi Kiev en armes. Il s’agit notamment de blindés de type Guépard, de lance-roquettes multiples Mars II et d’obusiers automoteurs Panzer Haubitze 2000 (PzH 2000).

Source : Sputnik Afrique

5- Plafonnement : la réponse ingénieuse de la Russie

La Russie a trouvé un moyen très ingénieux de fournir du gaz à l'étranger. Cette information a été partagée par des journalistes des médias occidentaux.

Alors que l'Europe réduit régulièrement ses achats de gaz russe, Moscou doit chercher de nouveaux schémas pour vendre son carburant sur les marchés étrangers. Selon les observateurs occidentaux, la Russie a trouvé un moyen extrêmement intéressant qui lui permettra de livrer ses produits énergétiques aux acheteurs, malgré les restrictions des pays occidentaux. Ceci est rapporté par la publication OilPrice. PolitRussia présente un récit exclusif de l'article.

"Moscou devient de plus en plus inventif dans la façon de vendre son carburant", notent les auteurs de l'édition américaine.

Fin novembre, le président russe Vladimir Poutine et son homologue kazakh Kassym-Jomart Tokaïev ont discuté de la création d'une alliance gazière trilatérale, qui inclurait également l'Ouzbékistan.

Bien que le Kazakhstan et l'Ouzbékistan disposent d'importantes réserves de gaz naturel, ils sont confrontés à des pénuries en raison de la demande croissante. L'idée de Moscou est de couvrir le déficit avec des importations russes. La proposition est toujours en discussion et l'humeur des parties est assez sérieuse.

La Russie envisage également la possibilité de construire de nouveaux pipelines menant aux pays d'Asie centrale. Les nouvelles installations pourraient ensuite être connectées au TAPI, un gazoduc principal en construction qui reliera le Turkménistan à l'Afghanistan, au Pakistan et à l'Inde.

En outre, il est prévu de construire un autre gazoduc entre l'Iran et le Pakistan. Dans le cadre de ce projet, il est supposé que le gaz russe sera fourni à l'Iran via l'Azerbaïdjan ou via le Turkménistan, puis envoyé au Pakistan. Cependant, dans ce cas, ce pipeline deviendra un concurrent de TAPI, et on ne sait pas si le Turkménistan sera disposé à contribuer à la mise en œuvre d'un tel plan.

En conséquence, les manœuvres de la Russie risquent de provoquer un bouleversement majeur du marché du gaz naturel en Asie centrale. Plus les pays occidentaux imposeront de sanctions, plus Moscou trouvera des moyens inventifs de les contourner.
Plus tôt, PolitRussia a parlé d'une grave erreur de la CE concernant le gaz russe.

Source : politros

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SOURCE: FRENCH PRESS TV