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Syrie : les USA pillent 94 autres camions de pétrole et de blé

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un convoi de camions-citernes américains transfère le carburant produit dans la province de Hassaké en Syrie vers l’Irak, le 4 avril 2018. ©Sputnik

Les forces d'occupation américaines et leurs mercenaires kurdes ont pillé 94 autres pétroliers et camions chargés de pétrole et de blé syriens, ont rapporté les médias syriens, citant des sources locales.

Un convoi de 44 pétroliers en provenance des champs d'al-Swaidiya aurait été conduit à travers le point de passage frontalier illégal d'al-Mahmoudiya vers l'Irak, avec 30 autres pétroliers de brut expédiés d'un endroit inconnu via al-Waleed, un autre point de contrôle frontalier qui est actuellement hors du contrôle de Damas.

Par ailleurs, des sources à al-Malikiyah, dans le nord de la Syrie, ont déclaré que les forces américaines et leurs alliés kurdes membres des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont expédié 20 camions de blé vers le nord de l'Irak via le point de passage frontalier de Semalka.

La semaine dernière, les États-Unis ont expédié 43 pétroliers de la région syrienne al-Jazira dans le nord de l'Irak en passant par le point de passage illégal d'al-Mahmoudiya.

Les médias syriens font régulièrement état des activités de contrebande des forces américaines qui transfèrent le pétrole et le blé syriens, parfois plusieurs fois par semaine, vers leurs bases déployées en Irak.

Au cours de la semaine dernière, des dizaines de camions-citernes transportant du pétrole syrien ont été acheminés vers l'Irak par les forces américaines via les points de passage de la banlieue de Hassaké, située dans le nord-est de la Syrie.

A maintes reprises, Damas a dénoncé les actions de Washington qui ont privé le pays de l'accès à environ 90 % de ses ressources pétrolières et à une grande partie de ses terres fertiles. Avant le conflit soutenu par l'étranger déclenché en 2011 par les États-Unis et leurs alliés régionaux, la Syrie jouissait d'une certaine autosuffisance alimentaire et énergétique. 

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Les États-Unis ont maintenu au moins 800 soldats en Syrie à l'est de l'Euphrate depuis 2017, qui sont chargés de garder les champs énergétiques et d'afficher une présence militaire pour empêcher Damas de reprendre le contrôle de ses frontières internationalement reconnues.

L’immense majorité des champs pétroliers, dans l’est et le nord-est du pays, échappent toujours à Damas. Ils sont contrôlés essentiellement par les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, qui en ont fait la principale source de revenus de leur administration semi-autonome.

Parallèlement au pillage des ressources de la Syrie, Washington et ses alliés européens ont également infligé un train de sanctions écrasant aux Syriens, visant à empêcher l'importation notamment de médicaments et de matériels médicaux.

L'ancien président américain Donald Trump avait reconnu que les forces militaires américaines ont été déployées en Syrie en raison de la richesse pétrolière du pays.

Le 21 septembre, la Chine a appelé les États-Unis à cesser de piller les ressources nationales de la Syrie et à respecter sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a en outre souligné que Washington devait enquêter sur les vols commis par ses agents et compenser les dommages infligés aux Syriens.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV