Le mouvement Ansarallah a condamné la visite de l’ambassadeur des États-Unis à Hadramout, affirmant qu'« un pays comme les États-Unis qui finance et soutient l'agression contre le Yémen ne pourra jamais tenir compte de l'intérêt du peuple yéménite ».
Le mouvement Ansarallah a qualifié cette visite comme « un act agressif visant la sécurité et l’unité du Yémen ».
Le bureau politique du mouvement Ansarallah a affirmé dans un communiqué : « Nous condamnons fermement la visite de l’ambassadeur américain dans le gouvernorat de Hadramout, et nous la considérons comme un act agressif qui vise la sécurité, la stabilité et l’unité du Yémen. »
Ansarallah a appelé les États-Unis à « se soumettre à la volonté du peuple yéménite et à son droit légitime d’accéder à l’indépendance loin de toute tutelle, de cesser l’agression, de lever le siège et de mettre un terme à l’ingérence étrangère ».
Les forces armées yéménites ont annoncé le mois dernier avoir effectué une « frappe d'avertissement mineure » pour empêcher un pétrolier, qui tentait de piller du brut via le port d'Al-Daba dans le gouvernorat de Hadramout.
Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yehia Saree, a déclaré à ce sujet que « le pétrolier avait enfreint la décision des autorités d'interdire tout transport et toute exportation de produits dérivés du pétrole du Yémen ».
Dimanche dernier, le mouvement Ansarallah a révélé un afflux de forces américaines et britanniques dans les gouvernorats d’Hadramout et d’Al-Mahra, accusant Washington et Londres d’avoir organisé une nouvelle escalade militaire au Yémen, après l’expiration de la trêve des Nations Unies au Yémen le 2 octobre dernier.
Début octobre, Sanaa a annoncé que « les négociations pour prolonger l’armistice étaient dans une impasse ».
Ghada Houbballah, géopoliticienne à l'Université islamique du Liban et Luc Michel, géopoliticien s'expriment sur le sujet.