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Des espions britanniques construisent une « armée terroriste » secrète en Ukraine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants étrangers venus du Royaume-Uni s’apprêtent à partir pour la ligne de front dans l’est de l’Ukraine, le 5 mars 2022. ©Reuters

Après une mise en garde de Moscou à Londres concernant son implication dans le pays, il a été signalé que des agents du renseignement britannique travaillent à la création et à la formation d'une « armée terroriste » secrète en Ukraine chargée d'attaquer des cibles russes en Crimée au nom du Service de sécurité ukrainien (SSU).

Citant des documents divulgués, le site Web The Grayzone a rapporté que des agents du renseignement britannique avaient conclu un accord avec l'Ukraine pour organiser et former une armée terroriste dite « Partisan ».

Selon le rapport, qui détaille les plans de ces documents, l'armée secrète avait été chargée de mener des opérations de sabotage et de reconnaissance en Crimée, précisément le type d'attaques observées ces dernières semaines.

Dans ce même sujet, le gouverneur de Sébastopol, Mikhail Razvozhaev, a rapporté, samedi 29 octobre, que les forces russes avaient réussi à déjouer une attaque de drone ukrainien sur le port de la ville, sans faire de victimes ni de dégâts matériels importants.

Moscou a également accusé le Royaume-Uni d’avoir entraîné les forces ukrainiennes qui ont attaqué la semaine dernière la flotte russe en mer Noire près de la Crimée.

Toujours selon la même source, le Royaume-Uni aurait également été impliqué dans l’attentat terroriste du 8 octobre qui visait le pont stratégique de Crimée: le mois dernier les responsables du renseignement britannique ont commandité une étude en avril sur les moyens de faire sauter le pont de Kertch.

D’autre part, le ministère russe de la Défense a annoncé, samedi 29 octobre, que la Marine britannique jouait un rôle indéniable dans la planification et l’exécution d’une attaque terroriste en mer Noire, à savoir l’explosion du gazoduc Nord Stream II. Le ministère britannique de la Défense, cependant, a prétendu que Londres n’était aucunement impliqué dans cette affaire : Moscou est « colporter de fausses déclarations à une échelle épique. »

Pour rappel, la Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par Kiev et ses partenaires occidentaux, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur de la réunification avec la Russie.

Après l'échec de Kiev à mettre en œuvre les termes des accords de Minsk de 2014 et la reconnaissance par Moscou des régions séparatistes de Donetsk et Louhansk dans l'est de l'Ukraine, Vladimir Poutine, le président russe a lancé une « opération militaire spéciale » en Ukraine.

Il est à noter que les relations entre Moscou et Londres, très tendues depuis des années, sont en crise ouverte après le lancement de « l’opération militaire spéciale » de la Russie contre l’Ukraine.

Le Royaume-Uni est un allié clé de l'Ukraine dans la guerre, engageant 2,3 milliards de livres (2,6 milliards de dollars) d'assistance militaire à Kiev cette année. Il a récemment fourni à l'Ukraine des missiles de défense aérienne avancés capables d'abattre des missiles de croisière.

La Russie a averti à plusieurs reprises que les livraisons d’armes occidentales à l'Ukraine prolongeraient la guerre.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV