Lors d’une réunion, jeudi 3 novembre, avec les chefs de la sécurité de la Communauté des États indépendants (CEI), le secrétaire du Conseil de sécurité nationale de Russie, Nikolaï Patrouchev, a averti que Londres et Washington étaient en train de recruter des membres d’organisations terroristes internationales dans le but de les déplacer en Ukraine pour qu’ils participent au conflit aux côtés des forces armées ukrainiennes.
Auparavant, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, avait déclaré qu’un certain nombre de mercenaires étrangères participaient à la guerre aux côtés des Ukrainiens. Il a fait état aussi de la neutralisation de près de 200 de ces mercenaires en Ukraine au cours des deux dernières semaines.
Il est à noter que selon certains médias russes, une minute après l’explosion du gazoduc Nord Stream, l’ex-Première ministre britannique Liz Truss aurait utilisé son iPhone pour envoyer le message « c’est fait » au secrétaire d’État américain, Antony Blinken.
Selon les enquêtes sur l’explosion du gazoduc Nord Stream en mer Noire, le ministère russe de la Défense a annoncé, samedi 29 octobre, que la Marine britannique jouait un rôle indéniable dans la planification et l’exécution de cette attaque terroriste. Le ministère britannique de la Défense, cependant, a prétendu que Londres n’était aucunement impliqué dans cette affaire.
En raison des actions anti-russes des pays occidentaux en faveur de l’Ukraine, la Russie a qualifié à plusieurs reprises les Occidentaux de parties belligérantes ouvertement impliquées dans la guerre en Ukraine. Dans le même contexte, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déclaré, samedi 14 mai, que l’Occident avait déclenché une guerre totale contre la Russie.
Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui aussi déclaré, lundi 24 octobre, que le gouvernement de Kiev a ouvertement menacé d’utiliser une « bombe sale ». Le ministère russe de la Défense a communiqué cette information à l’Occident. Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé lundi soir que les inspections ont commencé sur deux sites ukrainiens, que la Russie considère impliqués dans la fabrication d’une « bombe sale ».
Dans ce droit fil, le représentant adjoint de la Chine auprès de l’ONU, Geng Shuang, a déclaré, mercredi 2 novembre, que Pékin était « particulièrement préoccupé » par les déclarations de la Russie selon lesquelles les États-Unis menaient des programmes biologiques militaires en Ukraine, appelant la communauté internationale à accorder « pleine attention » à la question.
Il a déclaré que Pékin estimait qu’une enquête équitable et transparente menée par le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait résoudre efficacement les problèmes de conformité et aider à maintenir l’autorité et l’efficacité de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques.
Notons que la Russie a soumis un projet de résolution et un document de 310 pages au Conseil de sécurité de l’ONU la semaine dernière, exhortant les membres du conseil à voter pour la création d’une commission d’enquête pour enquêter sur les déclarations de Moscou selon lesquelles Washington développe des armes biologiques en Ukraine en dehors du cadre de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques.
Pour rappel, le Conseil de sécurité a rejeté mercredi 2 novembre le projet de résolution, la Russie et la Chine ayant émis les seuls votes en faveur d’une enquête. Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, qui disposent d’un droit de veto, ont voté contre. Les 10 membres non permanents du Conseil de sécurité se sont tous abstenus de voter.