Le groupe terroriste Tahrir al-Cham (HTC) a pris le contrôle de la ville d’Afrin après la fin du délai de dix heures. Pendant ces dix heures, le troisième corps de l’Armée nationale syrienne a quitté Afrin, et au même moment, des convois militaires de HTC sont arrivés au centre d'Afrin.
La division al-Hamza, en collaboration avec la division Suleiman Shah, qui était soutenue par HTC dans la lutte contre le troisième corps, a réussi à prendre le contrôle de plusieurs points de contrôle et du passage de Hamran dans la campagne de Jarablus, situé dans le soi-disant Bouclier de l'Euphrate, à l'est du gouvernorat d'Alep.
« Le HTC a pris le contrôle de toute la ville d'Afrin dans la campagne du gouvernorat d'Alep, au nord-ouest de la Syrie en une demi-heure. Cela montre qu'aucun conflit militaire réel n'a eu lieu et que les groupes armés de l’Armée nationale syrienne (affiliés à la Turquie) avaient quitté la zone avant l'expiration du délai de 10 heures », a révélé l’expert syrien, Reza al-Bacha. Et de poursuivre : « Maintenant, le sud et le nord de la région d'Afrin sont sous le contrôle du HTC et de ses mercenaires. »
Le HTC a avancé rapidement dans les banlieues nord et sud d'Afrin et atteint le poste frontière d'al-Hammam dans le nord-ouest d'Afrin afin de surplomber le terminal frontalier le plus important entre Afrin et la Turquie.
Tahrir al-Cham a pris le contrôle du poste frontière d'Atmah dans le nord syrien avant de s’emparer de toutes les frontières communes entre la Syrie et la province de Kilis en Turquie. Dans le même temps, ses mercenaires ont également attaqué les zones autour de la ville d'al-Bab capturant à nouveau les zones qu'ils avaient perdues les jours précédents.
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La Turquie a adopté une position neutre et elle n’a pas pu contrôler les tensions et les conflits entre les groupes terroristes qui lui sont affiliés.
Les accrochages entre des groupes armés affiliés à l’Armée nationale de la Syrie afin de prendre le contrôle des zones plus larges et de s’accaparer des ressources financières, a incité Tahrir al-Cham à intervenir dans le conflit d'Afrin. Cet incident devrait être qualifié de « début » de changements et de développements sérieux sur le terrain dans le nord de la Syrie, qui peuvent être très importants dans le sort de l’Armée nationale syrienne.
100 terroristes tués dans le nord-ouest de la Syrie
« Les forces aérospatiales russes en Syrie ont lancé des frappes aériennes sur un camp d'entraînement militant et un poste de commandement de formation armée terroriste, éliminant au moins 100 terroristes », c’est ce qu’a déclaré le dimanche 16 octobre le major-général Oleg Yegorov, chef adjoint du Centre du ministère russe de la Défense pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
Il a annoncé que les affrontements font rage entre les forces armées dans les deux régions d'Afrin et d’Azzaz dans les régions du nord-ouest de la Syrie qui sont sous le contrôle de la Turquie.
« Afin de faire face aux groupes terroristes, l'armée de l'air russe a bombardé une base d'entraînement des terroristes située à un kilomètre au nord-est de la ville de Qatmah et de leur centre de commandement », s’est-il félicité.
Il a ajouté que des entrepôts d’armes, des munitions, le quartier général du camp et 15 véhicules des terroristes qui étaient équipés de mitrailleuses lourdes avaient été détruits dans des frappes des forces aérospatiales russes.
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Pour le rappel, les forces aérospatiales russes ont mené le 19 septembre une frappe aérienne sur un bastion du groupe terroriste du Front al-Nosra dans la région de Sheikh Youssef dans la province d'Idlib tuant 45 terroristes.
« La frappe a détruit un dépôt d'armes, deux dépôts de matériel et tué plus de 45 terroristes, dont deux chefs de guerre du groupe terroriste », a déclaré le général de division Oleg Egorov.
Daech et d'autres groupes terroristes ont été vaincus en 2017 après quatre ans d'opérations en Syrie et en Irak mais néanmoins, ses cellules dormantes et ses résidus mènent toujours des actions contre des civils et les forces de sécurité de ces deux pays.
