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La guerre inter-clans fait rage à Afrin, bastion du Sultan

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
 Les groupes soutenus par la Turquie en Syrie. ©AFP

Le 13 décembre, de violents affrontements ont éclaté entre les militants du mouvement Nour al-Din al-Zenki et les terroristes de Tahrir al-Cham à Afrin, zone occupée par la Turquie dans le nord de la Syrie.

Alors qu'au départ il ne s'agissait que d'un simple désaccord où des militants d'al-Zenki ont agressé un militant de Tahrir al-Cham, la situation a dégénéré. Des centaines de militants, des deux côtés, ont pris part aux affrontements qui ont duré presque toute la journée et où des armes lourdes ont été utilisées faisant régner un climat de panique en Jindires, ville du nord de la Syrie dans le district d'Afrin, écrit le site d'information South Front.

Al-Zenki est un groupe terroriste soutenu par la Turquie qui fait partie des plus importants groupes armés actifs de l’ouest de la province syrienne d’Alep. En 2018, le groupe a été chassé de la région par l'armée syrienne.

Selon des sources, l’un des militants du front Tahrir al-Cham a été tué dans les affrontements. Plusieurs autres militants des deux groupes auraient été blessés.

Les affrontements ont pris fin suite à l’intervention de la police militaire libre, organisme d'application de la loi soutenu par la Turquie. Un accord de réconciliation entre les dirigeants d'al-Zenki et ceux de Tahrir al-Cham a été conclu par la suite.

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Ces conflits sont assez courants dans les zones occupées par la Turquie dans le nord et le nord-est de la Syrie. La Turquie n’intervient généralement pas, susceptible de maintenir des relations « équilibrées » avec tous ses mandataires.

Le ministère turc de la Défense a confirmé le meurtre de deux de ses soldats vendredi, à la suite d'une explosion dans la campagne du nord-ouest du gouvernorat de Hassakeh.

Selon un communiqué du ministère turc de la Défense, le capitaine Yassin Kurt et le sergent Oguz Khan Anar ont été tués dans l'explosion qui a également fait des dizaines de blessés.

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Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, vitrine médiatique de l'opposition syrienne pro-occidentale,16 personnes, dont deux soldats turcs, ont été tuées, jeudi, par l'explosion d'une voiture piégée dans la ville de Ras al-Aïn, actuellement sous contrôle des forces turques.

Le ministère turc de la Défense a imputé l'attaque au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de l'explosion.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV