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L'extension des opérations de drones de l'armée russe; panique et effroi US/OTAN

Les drones kamikaze Shahed-136 de fabrication iranienne. ©Imamedia

Qu'est-ce qui pousserait Israël à prétendre avoir percé le mystère des drones Geran 2/Shahed-136 alors même que ces engins actifs depuis début septembre sur le front de combat ainsi qu'en arrière front, soit à une profondeur de 1500 à 2000 km à l'intérieur du territoire ukrainien, continuent d'accomplir d'une main de maître.  

Ce que les experts militaires qualifient de passage de l'armée blindée russe à l'ère de l'asymétrie ? La réponse est claire l'incapacité jusqu'ici de contrer ces engins qui se sont très curieusement adaptés à l'arsenal russe. De 10 à 14 octobre ces drones ont lancé des dizaines de frappes contre les sites militaires et les centrales thermiques quitte à perturber les lignes de communications à travers tout le front.

Image : les drones kamikazes iraniens Shahed-136

Les civils en ont été lésés mais c'est le passage obligé pour éviter la guerre nucléaire après le casus belli US lancé à la Russie via l'explosion du pont de Kertch et le sabotage de Nord Stream. Et la DCA multicolore occidentale composée de NASAMS de Crotale de Guépard de pièces espagnoles et italiennes et appuyée par des AWACS n'a pu rien contre. Aussi le rapport de Jerusalem Post paraît comme une fuite en avant.

Le journal sioniste dit: un haut responsable israélien, ayant souhaité garder l'anonymat, a déclaré qu'Israël fournissait à l'Ukraine des renseignements de base sur les drones iraniens, que la Russie a commencé à utiliser sur le champ de bataille, et qu'une société privée israélienne fournissait à l'Ukraine des images satellites de drones russes.

Mais le rapport du journal Jerusalem Post qui fait suite à quatre jours d'opérations hybrides intenses de la Russie ne reflète guère la crainte du camp atlantiste de voir l'armée russe aller plus loin et sortir ses drones de combats aux côtés de ses kamikazes et surtout à le faire sans que la DCA otanienne même complétée, voire aidée par les avions, puisse y faire face.

Dans la foulé, un avion de chasse ukrainien de type MiG-29 s'est écrasé le 12 octobre dans le ciel au-dessus de Vinnytsia alors qu'il tentait d'abattre un drone kamikaze de fabrication iranienne, Shahed-136, nommé Geran 2 par les Russes, a rapporté RIA Novosti, précisant que le pilote à bord du Mig-29 s'est éjecté mais qu’il n'y a aucune information sur son état pour le moment.

Vidéo: le clash Géran-2 russe/MiG-29 ukrainien le 12 octobre à Vinnytsia en Ukraine

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De son côté, le commandement de l'armée de l'air ukrainienne a confirmé la nouvelle en signalant qu’un avion de chasse de l'une des brigades d'aviation tactique de l'armée de l'air s'était écrasé lors que le pilote a perdu le contrôle pour des raisons techniques non précisées. Or, les correspondants militaires de Russian Spring ont noté que c'est probablement la première fois dans l'histoire qu'un drone kamikaze repère un avion de combat ennemi.

Vidéo: Exercice conjoint de drones 1401 organisé par les forces armées iraniennes

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Apparemment, les éclats de l'explosion du drone ont touché le chasseur ukrainien et l'ont fait tomber. C'est dans ce sens que l'article du journal israélien peut être évalué.

Vidéo: les débris du chasseur MIG-29 ukrainien 

En fait, l'axe américano-israélo-otanien est très inquiet de la manière de gérer le développement des opérations de drones de l'armée russe.

Vidéo: une démonstration de force des drones kamikazes iraniens lors d’un exercice militaire organisé par les forces armées du pays

Désormais, l'armée américaine cherche un "antidote" aux drones kamikazes russes opérant en Ukraine. L'utilisation réussie de drones kamikazes par les forces armées russes lors des opérations militaires a conduit l'armée américaine à rechercher un "antidote" contre ces derniers.

Elle espère qu'elle sera aidée en cela par les idées que les représentants de l'industrie de défense locale auront dans un avenir très proche. Ce sujet a été abordé, selon le magazine américain Defense News, au cours d'un briefing lors de la conférence annuelle de l'United States Army Association à Washington.

Le colonel Mike Parent, responsable des achats et des ressources de la Direction conjointe des véhicules aériens sans pilote de l'armée, s’est dit gravement préoccupé par la menace de flânerie de munitions. « Une attaque unilatérale est ce qui évolue, par conséquent, nous devons nous développer en fonction de cela », a-t-il.

Vidéo: Géran 2-Shahed 136 en phase de plongée sur la cible 

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Selon lui, le service qu'il dirige sera prêt d'ici une semaine ou deux à faire une demande formelle à l'industrie sur la création d’une technologie permettant de combattre les drones d'un ennemi potentiel. Les travaux porteront sur la lutte contre les drones du groupe 3, c'est-à-dire une classe de petits drones pesant entre 25 et 600 kilogrammes.

Images : les drones kamikaze Shahed-136 de fabrication iranienne

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SOURCE: FRENCH PRESS TV