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Le Hezbollah fera d'Israël son Ukraine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un panneau avec le portrait du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah à Marouahine, dans le sud du Liban, le 11 octobre 2022. ©Reuters

Selon le rapport de la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen, les médias israéliens reconnaissent la force de dissuasion du Hezbollah libanais, ce qui justifie la peur de Tel-Aviv vis-à-vis du secrétaire général de ce mouvement. 

Citant le journal israélien Haaretz, Al-Mayadeen rapporte que les Israéliens ont une peur justifiée du Hezbollah et de Seyyed Hassan Nasrallah, car ils sont conscients combien une guerre contre ce mouvement de la Résistance libanaise pourrait leur coûter cher.

Vidéo: le samedi 17 septembre 2022, un groupe de plongeurs, affilié au Hezbollah libanais, a mené une opération amphibie de 18 heures dans la zone côtière d’al-Jiyeh au sud de la province de Beyrouth

The Times of Israël, autre quotidien israélien a ainsi analysé le récent discours du secrétaire général du Hezbollah libanais : "Les déclarations de Nasrallah font preuve d'une grande prudence; il ne se précipite pas pour conclure quoi que ce soit... pas tant que l'affaire n'est pas conclue."

À l’occasion de l'anniversaire de la naissance du noble Prophète Mohammad et de la semaine de l’Unité islamique, le secrétaire général du Hezbollah libanais a annoncé ce mardi 11 octobre qu’Israël doit comprendre combien nous sommes sérieux ! Après le coup des drones, le Mouvement n’a eu plus besoin de refaire le coup, faisant référence à l'assaut le 2 juillet dernier, de trois missiles du Hezbollah contre Karish. 

Seyyed Hassan Nasrallah a rappelé combien, au cours des derniers mois, les combattants de la Résistance libanaise avaient redoublé de préparation et d’efforts pour se maintenir prêts à passer à l’acte.

« Au fait, le pétrole et le gaz dont disposent le Liban, ravivent l’espoir de notre peuple pour sortir de la crise économique et l'ennemi israélien a largement plus peur de la guerre que les Libanais. Or ce qui importe pour la Résistance libanaise c’est surtout le fait de pouvoir extraire le pétrole et le gaz qui lui appartiennent », a-t-il poursuivi.

Il est à noter qu’en guise de protestation contre l’accord sur la démarcation des frontières maritimes avec Beyrouth, les médias israéliens ont averti que les drones du Hezbollah transformeraient Tel-Aviv en une autre Ukraine.

Toujours selon Al-Mayadeen, les médias israéliens se sont adressés aux Israéliens en ces termes : « Le Hezbollah déploiera ses drones contre l’armée israélienne et les utilisera ; comme ce que font les Russes en Ukraine. »

Vidéo: une plateforme offshore israélienne figurant comme la cible de missile de la Résistance libanaise.

Amir Avivi, un général de réserve du régime sioniste, a rejoint les rangs des opposants à l’accord sur la démarcation des frontières maritimes avec le Liban, qualifiant le consentement de Tel-Aviv de « signe de faiblesse et d’échec ».

Il y a quelques jours, les médias israéliens avaient mis en garde les responsables sionistes contre un éventuel conflit avec le Hezbollah libanais après que l'accord sur la frontière maritime n'ait pas été conclu.

Dans ce même contexte, ces médias ont lancé une alerte sur les conséquences économiques dévastatrices d'une guerre avec le Hezbollah pour le régime sioniste, révélant leurs craintes et inquiétudes d'un éventuel conflit avec le Hezbollah. Des dommages qui pourraient être bien plus lourds que prévu pour Israël, même si la guerre ne dure que quelques jours.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV