Selon l'agence de presse LBC, il est probable que la Russie teste le missile nucléaire Poseidon, qui est transporté par le sous-marin russe Belgorod dans la région de la mer de Kara. Pendant ce temps, un train militaire de la division nucléaire du ministère russe de la défense se dirige vers l'Ukraine, et ces mouvements seraient un "signal" aux puissances occidentales.
Vidéo: train militaire de la division nucléaire du ministère russe de la défense
Le journal britannique The Times, citant une source militaire, a indiqué que l'essai nucléaire russe aurait lieu dans la partie de la mer Noire contrôlée par la Russie.
Dans la même veine, le quotidien italien La Repubblica a déclaré le 2 octobre que l'OTAN avait envoyé une note de renseignement à ses États membres pour les avertir de la mobilisation du sous-marin nucléaire russe Belgorod, qui transporte la torpille nucléaire.
La Repubblica ajoute que le sous-marin Belgorod, livré à la marine russe début juillet 2022, serait actuellement immergé dans les eaux arctiques.
Vidéo: le sous-marin russe Belgorod
L'OTAN craint que sa mission soit désormais de tester la super torpille Poseidon, un projectile capable de parcourir jusqu'à 10 000 kilomètres sous l'eau puis d'exploser près des côtes pour générer un tsunami radioactif.
À noter que Poseidon 2M39, est une torpille à propulsion nucléaire capable de traverser les fonds marins sans être détectée à une vitesse de 100 nœuds (185,2 km/h).
Vidéo: Poséidon, une torpille nucléaire capable de déclencher des tsunamis radioactifs
Dotée d'une ogive multi-mégatonnes 100 fois plus puissante que la bombe atomique larguée par les États-Unis sur Hiroshima, Poseidon a pour rôle de déclencher des tsunamis ou des raz-de-marée sur les côtes. Enfin, il contiendrait du cobalt 60 pour amplifier les retombées radioactives.
Selon un éditorial du journal gouvernemental chinois Global Times, la Chine a averti que l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN conduirait à une escalade inévitable et que le président russe Vladimir Poutine menacerait d'utiliser des armes nucléaires.
Le chef adjoint du renseignement militaire ukrainien, Vadym Skibitsky, a également qualifié de "très élevé" le risque que la Russie utilise des armes nucléaires contre l'Ukraine.
"Les Russes cibleront probablement des endroits dans les zones frontalières, y compris des centres de commandement et des infrastructures critiques", a déclaré Skibitsky.
« L’armée Ukrainienne a besoin non seulement de systèmes anti-aériens, mais aussi de systèmes anti-missiles afin de faire face aux russes. »
À cet égard, l'ancien attaché militaire américain en Russie, le général Kevin Ryan, a annoncé que l'armée ukrainienne utilise des armes fournies par l'OTAN contre les Russes dans la guerre et que cela les incite à utiliser des armes nucléaires.
Vidéo: lancement réussi du missile balistique intercontinental russe «Sarmat»
Auparavant, le commandant à la retraite de l'armée russe et actuel représentant de la Douma, a déclaré que le moyen le plus rapide de vaincre l'Ukraine est de détruire le Royaume-Uni, car il n'a pas la capacité de faire face aux missiles hypersoniques russes.